1. La sorcière Althéa (3)


    Datte: 15/09/2017, Catégories: Hétéro

    Chapitre 3 : Le cœur de la sorcière Depuis le jour où je me suis interposé pour sauver la sorcière — enfin, sauver, c’est un bien grand mot — les choses ont radicalement changé entre nous. Je ne suis toujours que son animal de compagnie qu’elle appelle lorsqu’elle veut un coup de bite, mais il y a désormais une forme de passion qui n’existait pas avant. C’est en train d’aller plus loin qu’une simple histoire de cul, que de simplement satisfaire des besoins primaux, il y a… une envie l’un de l’autre. Sachant qui elle est et ce qu’elle fait, cela me trouble énormément. Althéa n’est pas que la maitresse du monde, c’est une tyran sanguinaire qui perpétue des actes horribles chaque jour. Comment est-ce possible que je parvienne à m’attacher à elle ? Je ne suis plus vraiment un prisonnier, on me laisse circuler librement dans le palais maintenant. Je pourrais m’échapper, mais je n’en ai plus envie. Je ne suis pas si mal ici, j’ai une chambre confortable, de la bouffe correcte, et une amante avec qui le sexe est torride ; c’est autre chose que mes conditions de vie dans la résistance. Je sais que c’est profondément égoïste d’avoir abandonné la cause lâchement pour ça, mais ce n’est pas comme si la seule autre alternative était la torture et la mort. Pourquoi ferais-je délibérément ce choix ? Ma force, ça a toujours été d’être une personne sage et raisonnable, et pas un fanatique débile. Même si la sagesse, en ce moment, je n’ai pas trop l’impression d’en faire preuve, mais soit. Je ...
    ... m’ennuie beaucoup en journée, quand je ne suis pas avec elle. Ce palais est vide d’âme et de distraction. La plupart du temps, Althéa n’est pas là, elle est toujours occupée quelque part dans les quatre coins du monde à faire je ne sais quoi. Honnêtement, je ne préfère pas savoir, je crois que cela me ferait sentir encore plus coupable. Je me contente d’être dans mon rôle : un baiseur. J’ai beau la dominer au lit, je reste son esclave, un esclave consentant. Elle me fait appeler un soir au retour de l’un de ses voyages, je la baise comme la dernière des chiennes dans son lit. Après avoir joui tous les deux, je m’apprête à l’abandonner pour retourner dans ma cellule lorsqu’elle me retient en m’attrapant par la main. — Reste, dit-elle. Reste avec moi ce soir. Ce n’était pas dit d’un ton autoritaire comme s’il s’agissait d’un ordre, plutôt comme une supplication. Il y a beaucoup de tristesse dans ses yeux. Je cède, pas parce qu’elle est ma maitresse, mais parce que j’en avais envie depuis un bon moment moi-aussi. Allongés l’un contre l’autre, je la serre dans mes bras. Nous ne parlons pas, nous restons simplement ainsi à profiter de la chaleur de nos corps respectifs. Je finis par m’endormir, nous avons passé la nuit ensemble. Le lendemain, elle me réveille par une pipe, puis elle me demande de la prendre par le cul. Je la sodomise comme un animal jusqu’à m’en faire éjaculer, lui donnant un orgasme au passage. Nous sommes bien, nous nous sourions. Avant qu’elle ne parte prendre ...
«1234...8»