Écoeurement détaché
Datte: 26/12/2019,
Catégories:
fh,
fhh,
Collègues / Travail
jalousie,
Oral
pénétratio,
... savonneuses. Une fois séchée, vêtue de sa serviette, elle essuie le parquet dans le coin du salon puis sort de sa bassine la robe incriminée, victime des ébats. Ce détachant en poudre est vraiment efficace. Après quelques minutes de rinçage minutieux, Sabine est satisfaite. Ses parents ne remarqueront rien en rentrant. La maison est rangée. L’esprit de Sabine, apaisé. Et l’étoffe témoin de ses écœurements, détachée. ooo000ooo Le jeune homme faisait semblant de lire son journal. En fait, il nous écoutait. Nos regards se sont croisés. Il m’a souri mais à peine, plus de ses yeux verts, d’ailleurs, que de ses lèvres qu’ombrageait une moustache un peu ridicule. Julie racontait sa nuit avec un certain Sébastien. Ce qu’il lui avait fait, ce qu’elle lui avait fait. Rien que de très ordinaire, en réalité. Mais trois fois ! Elle prétendait en être encore éreintée. Nous étions à la terrasse du Café du Théâtre, je n’étais pas vraiment obligée d’aller à la fac dans l’après-midi. Christophe m’avait dit des cochonneries la semaine précédente : tu mouilles salope, tu es une chienne en chaleur, tu la sens ma grosse queue, etc. J’aurais sans doute à peu près joui s’il était resté silencieux mais ça m’a bloquée alors je l’ai largué, il a dit dommage, j’ai répondu pas pour moi, bonjour chez toi s’il n’y a personne comme on dit dans le Berry. Je ne suis qu’une nunuche née dans le Berry il y a vingt ans. Il me faut un peu d’amour, et du respect, je ne demande quand même pas l’impossible ! ...
... D’autant plus que je suis bonne fille, j’ai du mal à dire non. J’ai laissé partir les autres. Le garçon était encore là, il me regardait en douce. Je me suis levée, j’ai marché lentement vers l’avenue Montaigne. Il m’a suivie. Je me suis arrêtée devant la Maison de la Presse. Il s’est immobilisé un peu avant, il n’osait pas me rejoindre. J’ai attendu. Il a fait les vingt ou trente pas nécessaires. Nous étions tout proches, nous regardions nos reflets mutuels dans la vitrine. Au bout de longues minutes, quand il a vu que j’allais partir, il a murmuré quelque chose. Je me suis tournée vers lui, interrogative. Il a dit que j’étais ravissante. J’ai ri et lui ai répondu qu’il n’était pas mal non plus, à part la moustache. Il s’est engagé à la raser si je le lui demandais. J’ai fait la minaude en lui disant que cela ne me regardait pas. Il en a semblé attristé. Mon cœur a commencé à fondre de tendresse pour lui. Je suis comme ça, pas mal bécasse. Le lendemain il n’avait pas de moustache et sa lèvre tremblait un peu quand il est venu me retrouver devant la Maison de la Presse. Il était étudiant en droit et n’avait rien dans l’après-midi. Moi non plus. Jardin public, premier baiser, tripotages, ma main sous sa chemisette à caresser ses petits tétons pour qu’il me fasse la même chose. Ça m’a plu. Alors sa chambre, rue Lamartine troisième étage gauche. Il se prénommait Alexandre, mon conquérant. Des baisers, sa main dans ma petite culotte. Je mouille salope. Puis il me demanda si je voulais ...