1. Retrouvailles


    Datte: 02/01/2020, Catégories: fh, Oral pénétratio, policier, fantastiqu, fantastiq,

    ... avoir déjà vue. Mais où ? — C’est l’aide-soignante qui était à ton chevet, lorsque Kleyner t’a attaqué au stade. Il y a neuf ans, me dit-elle, comme si elle avait lu en moi. Je n’en revenais pas. — Et le Chinois ?— C’était le co-équipier de la femme chinoise. Elle était flic. Elle a tué un soir le fils de Laurence.— Quoi ?? Il avait un fils ?— Ouais. Pour se venger, Kleyner et Laurence ont massacré sa famille. Elle a pété les plombs, et quand elle les a retrouvés, elle a réussi à les emmener avec elle. C’est ce qu’on a appris. Je ne l’écoutais plus. Je revoyais l’appartement sombre, les deux vampires, et soudain, cette femme qui surgissait, qui me prenait en otage, et soudain, soudain… Une pluie de balles. Moi, à terre, Nouria et sa sœur qui faisaient les mortes, des hommes armés qui surgissaient et qui tentaient de tuer la Chinoise, et Jacques Pigneaux qui tombait sous les impacts… — Quel bordel, fis-je. Elle hocha la tête. — Amel, la vampire à l’hôpital psychiatrique, elle m’a attaqué, mais, comment m’a-t-elle retrouvé ? Et pourquoi neuf ans après ?— Alors ça, j’en sais rien. Quelque chose se prépare, mais je ne sais pas quoi. Je me passai une main sur le visage ; en sueur, les muscles douloureux, l’estomac sur le point de me lâcher. Loque humaine. — Je ne sais absolument pas ce qui se passe, m’avoua-t-elle. J’étais si heureux de la revoir, et si effrayé, que tout se mélangeait dans ma tête, au point d’en devenir incompréhensible. — David, fis-je soudain. Il est vivant.— ...
    ... Oui. Sa voix s’étrangla. — Tu lui as parlé ? Il sait quelque chose ? Amel se leva soudain, mal à l’aise. — Non, je ne lui ai pas parlé. C’est l’un des leurs.— Je sais, approuvai-je, mais je crois qu’il est pas comme les autres. Il sent quelque chose. Il m’a dit que quelque chose était prévu pour dans douze ans, mais que c’était un piège.— Douze ans ?— C’est ce qu’il m’a dit. Et aussi que…— Que ?— Il a… Maman. Incrédule, elle me fixa. — Ta mère est encore en vie ?— Oui. Ce fut à mon tour de me lever. David se tenait à la porte. — Je suppose que vous me tuerez dans quelques instants, dit-il. Je le fixai sans comprendre, mais je remarquai qu’Amel ne le regardait pas. Elle ne pouvait tout simplement pas. — Ta mère est dans le salon, me dit-il. Ce fut comme une décharge électrique en moi. Je bousculai Amel et sortis de la chambre en hurlant. — MAMAN !!! *** La voiture de police se gara à une dizaine de mètres des autres. — Samia, on ne peut pas sortir. Il y a trop de monde. De fait, une quinzaine de policiers allaient et venaient au pied de l’immeuble. Herbert l’arrêta en la retenant par le bras. — Lâchez-moi !— Un avis de recherche va être lancé sur nous ! dit-il. Réfléchissez. Les yeux de la jeune femme brûlaient de rage meurtrière. Il la trouvait magnifique. Le deuxième étage de l’immeuble brûlait encore ; de grosses flammes léchaient les fondations. Un camion de pompiers, garé au pied de l’immeuble, bouchait le passage. — Ils ne sont plus là, dit le flic. Abattue, Samia se ...