Retrouvailles - Histoires de Sexe

Retrouvailles

... laissa tomber sur son siège. Herbert redémarra la voiture. Sur le siège arrière, Levalieux était inconscient. — Et maintenant ? demanda-t-elle alors qu’ils quittaient les lieux. Il ne répondit pas. — Maintenant, fit une voix derrière eux, on va suivre le plan. Samia sursauta et fit volte-face. Herbert jura, et, laissant une main sur le volant, s’empara de son arme. Une jeune femme se tenait sur le siège arrière. Elle souriait, une goutte de sang perlant au coin de ses lèvres. Le corps de Levalieux gisait à côté d’elle. Le flic visa et tira. — Non ! hurla Samia. La moitié du visage de la vampire fut pulvérisé et alla éclabousser dans une gerbe de sang la plage arrière. — Non ! Non ! Samia enfonça ses ongles dans la joue du flic. — Non ! Il porta les mains à son visage, ayant juste le temps de voir une voiture qui fonçait vers eux à toute allure. Il s‘agrippa au volant, essayant de reprendre le contrôle du véhicule, en vain. — Bordel ! Ce fut Samia qui s’empara du volant en hurlant, et donna un coup de frein brusque. La voiture les frôla, faisant des étincelles à la carrosserie. Lorsque soudain, la vampire se jeta en avant, alors que son visage commençait à se reconstituer dans un affreux bruit humide, envoyant des gouttes de sang partout. « Ce n’est pas possible », songea Herbert, « on est en plein jour… » Et pourtant, cela se passait. Il sentit les ongles acérés de la créature s’enfoncer dans sa gorge, faisant jaillir un flot de sang brûlant sur le volant et le siège, ...

... aspergeant Samia qui ne cessait de hurler. — Salut, petite sœur, murmura Nassera à l’oreille de sa cadette. Contente de te revoir. *** Mickey Harris se tenait devant la porte close des toilettes. Inquiet, il toqua à la porte. Cela faisait bien un quart d’heure qu’Anita s’y trouvait. Et si elle s’était évanouie ? — Anita ? La porte s’ouvrit brusquement, avec violence. En un instant, elle fut sur lui, hurlant, tenant entre ses mains le balai à récurer les wc. C’était presque surréaliste. L’arme de fortune le heurta en plein visage. Il hurla en sentant son nez se briser, et le sang couler sur son menton. Il tituba, cherchant à se rattraper au mur sans y parvenir. La femme fondit sur lui, lui expédiant son pied dans l’entrejambe, et la douleur fut si vive qu’il se plia en deux. Coup de genou dans la mâchoire. Explosion de douleur. Suffoquant, il s’écroula au sol. Il tenta d’avaler de l’air, mais les coups répétés d’Anita le privaient de toute force. Déchaînée, un fauve hystérique. Elle l’enjamba et il l’entendit se rendre dans le salon. Son arme. Dans la chambre ? Le salon ? Il ne s’en souvenait plus. Il essaya de rouler sur lui-même, paniqué. Mais pourquoi ? Il entendait toujours la télévision, dans le salon : — La créature semble invulnérable. Nos efforts pour tenter de l’abattre sont vains. Nous demandons à la population de ne pas sortir. Je répète, ceci est une situation de crise, la population est invitée à rester chez… Le visage blafard et ensanglanté de la femme se dessina sous ...