1. La mauvaise pente (4)


    Datte: 02/01/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... ressemblaient à des bottes d’équitation mais n’en étaient pas - et un chemisier élégant que repoussait son ventre arrondi. Elle était maquillée discrètement et avec goût, fidèle à son habitude. Elle prit place à ma droite. " - Voilà, Stéphanie, dans un premier temps, je vous ai préparé un contrat. Oui, je sais ça va vous étonner, ça n’est évidemment pas un contrat officiel, mais un contrat moral, unilatéral, qui n’a pour but que de sceller l’engagement que vous avez pris envers moi. Vous allez le lire, puis le signer. Naturellement il n’y en a qu’un seul exemplaire et c’est moi qui vais le conserver." J’avais eu le temps de réfléchir en effet depuis la première fois où elle m’avait payé en nature, et il ne fallait pas qu’elle me prenne pour un idiot : j’étais arrivé à la conclusion que pour ne pas me faire avoir, pour ne prendre le risque que ce genre d’arrangement se retourne contre moi, je devais prendre des garanties. nfkkpd Elle me regarda avec stupeur, contemplant tantôt la feuille de papier, tantôt mon visage. Visiblement elle ne s’attendait pas à ça. " - Je vous laisse le lire, Stéphanie, allez." Elle prit donc la feuille entre ses doigts et se mit à lire. Le contrat était ainsi libellé : "Je, soussignée, Stéphanie Delorme, reconnais par la présente devoir à Mr Louis Y. la somme de 3954 €, somme que je devais à son frère Mr ..., charcutier-traiteur à F. pour le buffet du vin d’honneur de mon mariage le 20 juin 2..., dette que Mr Louis Y. lui a rachetée. N’ayant pu ...
    ... rembourser cette dette je m’engage à la payer à Mr Louis Y., en nature, sous forme de faveurs sexuelles, et à sa convenance. Dans l’éventualité où j’essaierai de me soustraire à cet engagement, j’en assumerai toutes les conséquences. Je certifie par ailleurs être à l’origine de cette proposition, et ne pas signer ce contrat moral sous le chantage ou la contrainte. Fait à L. le 5 juin 2..." Quand elle eut terminé, elle me regarda, interdite, comme attendant de ma part des explications. " - Que comptez-vous en faire ?" demanda-t-elle d’une voix blanche. "Il n’y a que moi qui signe : si je le signe et vous le donne qu’est-ce qui me garantit que vous n’allez pas en faire usage...? — Usage, quel usage voudriez-vous que j’en fasse...?" Elle me coupa : " - L’envoyer à mon mari, par exemple, en faire part au Conseil Municipal, le rendre public... — Réfléchissez, Stéphanie. Même si je ne signe pas au bas de ce contrat, s’il était rendu public je serais autant éclaboussé par le scandale que vous. Et j’aurais des ennuis avec votre mari également, n’est-ce pas ? — Oui, bien-sûr... Alors pour quoi faire... ce contrat ? — Vous savez, ma jeune amie, combien sont devenues courantes de nos jours les plaintes, procédures et procès pour harcèlement sexuel ? Je ne voudrais pas, après que vous m’ayez "payé" votre dette en nature, que vous puissiez m’accuser publiquement et devant la justice d’avoir abusé de mon pouvoir et de ma position pour obtenir de vous que vous m’offriez vos charmes..." dis-je ...