Judith, mon amour
Datte: 03/01/2020,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
pénétratio,
fsodo,
init,
Judith m’avait demandé de la raccompagner chez elle après le travail, un petit appartement dans le centre de Neuilly. Je me garai juste devant l’immeuble et avant que la voiture ait stoppé, elle me proposa de monter prendre quelque chose. Il était encore tôt, personne ne m’attendait. Surpris, ne sachant si c’était par politesse ou par amitié, j’acceptai. Son sourire, ses yeux, tout appelait l’amour en elle. Depuis le temps… Et puis, on verrait bien. La voiture arrêtée, nous en descendîmes tous les deux. Sans un mot, nous montâmes les quelques marches qui conduisaient au deuxième étage. Elle me fit entrer, me débarrassa de mon vieux manteau vert et me fit asseoir sur un petit canapé, dans le salon. Elle ne s’assit pas tout de suite, me demanda ce que je voulais boire. Elle ajouta « un whisky certainement », avec un sourire complice. Je lui répondis que oui et elle disparut quelques instants dans la cuisine. Je ne savais que penser. Elle était si belle… Elle revint, me tendit le verre. Elle me dit de me mettre à l’aise, que je pouvais enlever ma veste si je le souhaitais. Ce que je fis. Je ne disais rien. Judith aussi restait silencieuse. Elle semblait penser à autre chose. Tout à coup, l’atmosphère sembla tendue. Judith se doutait de mon amour pour elle et j’eus l’impression qu’elle en était maintenant gênée. Je me dis que j’aurais dû partir. J’allais le lui proposer lorsqu’elle m’annonça qu’elle allait se changer, qu’elle serait plus à l’aise après. Elle s’excusa de me ...
... laisser seul quelques minutes. Elle mit de la musique, une musique douce et reposante, puis elle partit. La lumière était faible, l’atmosphère presque envoûtante. Je m’approchai de la fenêtre, me prenant à rêver. Après quelques minutes, alors que des images me traversaient l’esprit, j’entendis la voix de Judith. Elle me dit de fermer les yeux, qu’elle avait une surprise pour moi. Une bouffée d’émotion me submergea. Je ne bougeai plus, lui obéissant, les paupières closes. J’entendis ses pas sur le parquet, elle s’approchait. Je sentis qu’elle me prenait le verre des mains et je sus qu’elle le posait sur la table basse, en face du canapé. Puis, le silence. Je respectai son souhait de ne rien dire. La suite fut au-delà des rêves que j’aurais pu imaginer… Que j’avais imaginés. J’entendis quelques pas, puis je sentis des lèvres, ses lèvres, se poser sur les miennes. Je laissai ce moment se prolonger, doux, tendre, incomparable. Ses bras entourèrent mes épaules, des bras à la fois forts et tendres. Sa bouche s’entrouvrit. Doucement, nos langues se mêlèrent, humides et chaudes, dans un baiser d’une douceur que je n’avais jamais connue. J’ouvris alors les yeux et je la vis, Judith, elle, celle que je désirais tant. Mes mains sur ses épaules, je l’écartai pour mieux la voir. Il est temps pour moi de vous la décrire. Un corps fuselé, sculpté, un visage d’ange recouvert de longs cheveux noirs, avec des lèvres charnues et des yeux extraordinaires, profonds et doux, la taille fine, des jambes ...