Le passage à l'heure d'hiver
Datte: 06/01/2020,
Catégories:
fh,
2couples,
hplusag,
couple,
cocus,
Collègues / Travail
fête,
BDSM / Fétichisme
échange,
entrecoup,
extraconj,
... t’attends pourtant ! Bon, je patienterai. Je fais maintenant descendre mon petit slip rouge. Il franchit le genou droit, le genou gauche, la cheville droite, la cheville gauche. Le voici sur la table. Il me reste mon porte-jarretelles et mes bas. Je détache celui de droite, je l’enroule délicatement autour de ma cuisse. Ah, il faut que je me débarrasse de ma chaussure. Je détache celui de gauche. Le voilà enlevé, lui aussi. Je suis pieds nus, désormais, les tomettes du sol sont bien froides. Je dégrafe mon porte-jarretelles. Je suis nue, Christophe… — Mais… balbutie-t-il, la tête enfin tournée vers moi.— Eh bien oui, je suis encore habillée, qu’est-ce que tu croyais ? Il est préférable que tu me les enlèves toi-même, mes vêtements, non ? Long baiser, très long baiser, mon dos contre la porte de leur chambre. Sa langue est chez elle dans mon palais. Petite laine et chemisier gisent déjà sur le sol. Mes mains se glissent sous sa chemise, trouvent sans peine de petits tétons qu’elles se plaisent à légèrement pincer. Fébriles, ses doigts défont l’attache de mon soutien-gorge et ses lèvres se jettent sur les pointes de mes seins. Je récupère difficilement mes mains pour caresser sa nuque. Ma jupe tombe. À genoux, Christophe appuie longuement sa bouche sur le devant de mon slip. — J’aime ton odeur.— J’ai envie de toi depuis si longtemps ! Il fait descendre mon petit slip rouge, écarte de ses doigts les lèvres de mon sexe et aventure sa langue. Mes ...
... mains enserrent ses tempes, j’y sens battre ses artères. — Relève-toi, laisse-moi faire. Chemise, pantalon, slip. Comme il bande fièrement ! Hop, un petit coup de langue sur l’oeil ovale du gland. — Viens, Virginie, viens, je veux être en toi ! Mais c’est que je ne demande pas mieux, moi ! — Si on arrêtait les pendules ? suggère-t-il quand approche l’échéance.— J’allais te le proposer. Je crois que les deux autres n’y verront pas d’inconvénient, ils ne font pas mine de venir nous chercher. C’est aussi une fin possible. Nuit délicieuse, etc. Et de quoi aurions-nous l’air, au petit jour, après avoir ainsi triché ? La vieille comtoise de la cuisine vient de sonner trois fois, il convient de se lever et de contraindre la grande aiguille à faire un tour complet en arrière. Quatre pieds nus descendent l’escalier. Nul d’entre nous n’a jugé bon de prendre le moindre vêtement. — Je te le rends, me dit Nathalie.— Merci. Moi aussi, je te rends le tien. Grandiose ! Une fin de nuit divine ! La mise en concurrence a du bon, n’en déplaise aux défenseurs du monopole : Sébastien met tout son coeur - et aussi le reste ! - à me prouver que j’ai intérêt à le garder. En bas, si j’en crois ses hululements, Nathalie est également à la noce. Il est plus de midi quand nous nous levons, car il a bien fallu dormir un peu. Nous finissons les toasts et visitons, dans l’après-midi, quelques chapelles romanes des environs, sans reparler de notre passage à l’heure d’hiver.