1. Le passage à l'heure d'hiver


    Datte: 06/01/2020, Catégories: fh, 2couples, hplusag, couple, cocus, Collègues / Travail fête, BDSM / Fétichisme échange, entrecoup, extraconj,

    ... vous ai imaginés, Séb et toi, en faire autant.— Et alors ?— C’était épouvantable, bien sûr, mais ça m’a incroyablement excitée. Un mélange de détresse et de plaisir, tu vois. Je t’imaginais à ma place, et j’ai joui comme rarement.— Mais tu es une perverse, Virginie !— Je crois bien, Nathalie. Jeudi, entre deux cours, je suis avec elle dans la salle des profs. — Tu sais, Virginie, me dit-elle à mi-voix, il y aura beaucoup de monde à la ferme, dimanche. On invite pas mal de copains. La fête, quoi ! Mes parents viendront chercher les gosses vers neuf heures du soir. Ceux qui ont des enfants partiront assez tôt. Pour les autres, ce sera vers les dix ou onze heures, peut-être minuit. Mais Sébastien et toi, vous pourriez rester. Il y aura de la place pour coucher. Mon coeur bat si vite que je colle une interrogation écrite en arrivant dans la salle de cours, faisant fi des protestations indignées du troupeau. J’ai besoin de réfléchir. — Alors, c’est d’accord ? Tu en as parlé à Sébastien ?— Non.— Pas eu le temps, hein ? Vous avez encore passé la nuit à baiser comme des mouches ?— Pourquoi comme des mouches ?— T’as jamais observé ? Elles restent collées ensemble pendant des heures. Et elles montent aux rideaux. Au plafond, même ! Bon, laisse-moi faire. À table, Sébastien est l’unique objet de son attention. Il est question du profond silence de la campagne, du ciel étoilé qu’on ne voit plus en ville, en raison de l’éclairage public, et patati et patata. Elle en vient enfin à la ...
    ... crémaillère. — Vous viendrez, n’est-ce pas ? Vous pourrez rester pour coucher, il y a une chambre d’amis. Il me regarde. Je m’empresse de répondre, en minaudant : — Si cela ne vous dérange pas, ce sera avec plaisir !— Si ça nous dérangeait, on ne vous le proposerait pas. D’ailleurs il n’y aura personne d’autre que nous quatre, une fois les autres partis. Un samedi matin royal ! Sébastien fort amoureux, aux petits soins, au service de mes fantasmes. — Ne bouge pas ! Tu es une femme objet, je fais de toi ce que je veux. Si tu bouges, je t’attache. Naturellement, que je bouge ! Ne serait-ce que pour empoigner sa verge turgescente, comme on dit dans les livres cochons, et en approcher mes lèvres avides. — Bon, tu l’auras voulu ! Il se lève. Il a de belles fesses, de quoi plaire à Nathalie. Devant aussi. Il fouille dans l’armoire. Foulards de soie, écharpes d’hiver, mes poignets sont emprisonnés. Accroupi, il noue soigneusement les tissus aux pieds du sommier, son gland décalotté cogne contre son ventre. Au tour de mes chevilles, ensuite, et me voici crucifiée, jambes ouvertes. À sa merci. Ou de tout autre… Il serait soudain glacial, cacherait sa belle nudité sous une robe de chambre écarlate, s’installerait devant le micro, dirait à voix haute le message qu’il enverrait : Non, il ne me connaît pas suffisamment pour faire cela. Il prend son temps, du dos de la main droite il effleure mes lèvres, mes seins, mes cuisses. Tourne autour du puits d’amour dont nulle vérité ne sortirait sans ...
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