Appelez-moi Zorro
Datte: 07/01/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
poilu(e)s,
train,
amour,
cérébral,
Oral
pénétratio,
historique,
pastiche,
policier,
aventure,
sf,
fantastiqu,
sorcelleri,
... pardon mon père tout en écartant les jambes. Elle craignait depuis longtemps le jour où elle devrait offrir son trésor à son vieux mari, et ce jour arrivait, non pas avec le Duc, mais avec ce sémillant jeune Paladin. Son cœur de romantique palpitait tout autant que sa Divine Ouverture. Le grand bâton de Moïse vint tout naturellement se nicher dans le fourreau velu. Telle une amazone, la jeune femme chevauchait Paul, qui voyait s’agiter les mignonnes pommes d’or du jardin des Hespérides. — Ha, fut le seul commentaire de Charlotte lorsque son petit rempart fut emporté.— Ha, fut leur seul commentaire commun lorsque le plaisir les emporta. À force de caresses, de mots tendres, de baisers, ils ne mirent guère longtemps à reprendre leur activité, lui allongé sur la belle qui ahanait sous les coups de boutoir. Aux doux jeux de la joute amoureuse Paul tenait bien en lice. Les yeux plantés dans ceux de son amant, un sourire extatique aux lèvres, la belle Charlotte gémissait une série de mots sans suite :Messire Paul – oui, Paul – mon Dieu, ce qui avait le don de décupler les facultés de son galant. Venant de frôler le pire des maux, la jolie damoiselle se donnait corps et âme à son sauveur, et advienne que pourra. Ils touchaient de nouveau les portes du Paradis quand dans un élan quasi mystique, elle déclaraOh oui, comme je vous aime, ce qui eut le don de déclencher un orgasme commun. Le chevalier s’avoua vaincu, mais au tendre jeu de l’amour, les défaites ne sont jamais cruelles. — ...
... Promettez-moi, Chevalier, de m’emmener une autre fois à Cythère avant que le devoir m’impose d’épouser mon promis.— De suite Ma Dame, vos désirs sont des ordres. Le carrosse gigotait de nouveau d’étrange façon quand une troupe armée investit la petite clairière. — Holà, au nom du Roy montrez-vous, cria un fringant personnage. Se tenaient là aussi le père de la jeune femme et le futur marié. Lorsque Paul et Charlotte sortirent nus comme des vers, les soldats se retroussèrent les moustaches. Jean-Aymar de Vauquonnery et René de Sessandre se récrièrent. — Qu’est-ce donc là, ma fille ?— Saisissez-vous de cet homme, glapit le cocu putatif, qu’on fouette ce gueux, qu’on le roue, l’écorche et qu’on l’envoie aux galères.— Quant à vous ma fille, je vous enferme au couvent, compléta le Baron. Charlotte, toute hérissée, les mains posées sur les hanches et ne tenant aucun compte de sa tenue, se plaça devant Paul. — Vous n’en ferez rien, laissez le Chevalier tranquille ; s’ils dépendaient de vos gens, Duc, il y a belle lurette que mon honneur et ma vertu se seraient envolés, mon escorte s’est enfuie à la première escarmouche, sans même livrer combat.— Laissez donc, intervint l’officier, avant que le Duc ne réplique. Mon ami, est-ce là votre œuvre ? Le militaire, chef de cette troupe, désignait les cadavres des bandits en fixant le jeune homme dans les yeux. — En effet, votre Altesse, pour sauver la vie et la réputation de Mademoiselle Charlotte, la protéger de l’infamie et du déshonneur. ...