1. Fiction. La saga de l'ascenseur. Partie 1. Le cadre et l'intérimaire.


    Datte: 09/01/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... nouveau à la porte de son bureau. • Entrez ! Je suis entrée. Il était assis devant son ordinateur. Je lui tendis en tremblant un peu le tirage papier et le CD et il me dit : • Voyons cela ! Ce devait être un habitué de la lecture rapide car en moins de deux minutes il a relu la dizaine de feuillets que j’avais dactylographiés. Par discrétion, je m’étais reculée de deux pas afin de ne pas voir les autres documents qui étaient sur le plan de travail. Quand il a terminé sa lecture, il a relevé la tête et pendant un temps que j’ai trouvé interminable, il m’a regardé fixement. J’avais l’impression que son regard passait au travers de mon corps. Je ne suis pourtant pas facile à intimider, mais là, je tremblais intérieurement comme une feuille battue par le vent. • Très bien ! Bon travail ! Laissez moi le tout, mon assistante se chargera de faire les graphiques avec les diverses données. Désormais, son regard me déshabillait littéralement. Je voyais qu’il posait ses yeux sur mes seins, sur mes hanches, descendait le long de mes jambes et remontait avec un petit sourire d’appréciation. J’aime bien être regardée et admirée, mais là, je n’avais surtout pas envie de jouer les exhibitionnistes comme cela m’arrive lorsque j’exécute des danses lascives pour échauffer mon homme. Pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que j’aimerais bien être prise dans les bras puissants de Lucas. J’étais complètement tombée sous son charme viril malgré sa froideur, un peu comme lorsque ...
    ... j’avais rencontré Tony. Lorsque j’ai quitté son bureau, je n’ai pas pu m’empêcher de rouler des hanches en faisant voler doucement ma jupe autour de mes cuisses pour l’aguicher. Dans les jours qui ont suivi, je l’ai rencontré à plusieurs reprises. A chaque fois, nous échangions un regard ou un sourire discret. Je ne sais pas si quelqu’un s’est rendu compte de ce qui se passait. Lucas ne se cachait pas pour me regarder et il me demandait des choses en permanence, ce qu’étais bizarre puisque il avait une assistante. Véronique n’a jamais fait d’allusion alors qu’elle devait bien se douter. Plus les jours passaient, plus Lucas me hantait au point d’en rêver la nuit et de me réveiller en sueur, la chatte humide de sécrétions comme s’il m’avait fait l’amour… Chaque lundi, j’avais hâte de retourner au travail pour le rencontrer à nouveau Lucas et fantasmer sur ce que nous ferions ensemble, c’était plus fort que moi. Je m’imaginais couchée sur le dos sur son bureau, les jambes pendantes et maintenues ouvertes par ses bras puissants. Il me ferait l’amour comme un fou et moi je ne voulais que ça : être prise comme une forteresse qui se rend. Depuis le début de la semaine Lucas est absent. Il est en voyage d’affaires. Nous sommes jeudi après-midi, soudain mon poste téléphonique sonne et je vois s’afficher son numéro : • Alice, montez avec votre bloc ! Pas de bonjour alors qu’il s’est toujours montré courtois. Je suis surprise ! Je frappe à la porte du bureau. La porte s’ouvre, c’est son ...
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