1. Sylvie ou l'amour chaste


    Datte: 17/09/2017, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail intermast, nopéné, confession,

    ... est seule. Elle a presque la même tenue que lors de cette soirée où elle m’a tant charmé. Elle n’a pas changé mais paraît cependant plus mûre, plus sûre d’elle. Dans la file d’attente, la conversation s’oriente rapidement sur nos situations personnelles. Elle m’informe d’emblée que son mari l’a quittée pour une autre et qu’elle ne va pas tarder à divorcer. Il s’avère que, comme moi, elle tente de se changer les idées en sortant et que le cinéma est sa distraction favorite car cela lui vide l’esprit. Comme moi, elle cherche à échapper à la solitude en s’abrutissant par tous les moyens. Dans l’obscurité de la salle, je l’observe de temps à autre du coin de l’œil. Ce qu’elle vient de me dire sur sa situation change la donne, comme on dit. La différence d’âge ne me paraît plus aussi importante. J’envisage même la possibilité d’une relation amoureuse. Mais tout cela reste à l’état de fantasme. Après le film, nous allons prendre un pot dans un café à côté du cinéma. Plus que jamais, je la trouve charmante, d’une beauté un peu surannée malgré son jeune âge. Le courant passe entre nous comme lorsqu’elle était simplement une jeune collègue et nous nous fixons un prochain rendez-vous pour une sortie cinéma. Dans les semaines qui suivent, nous nous voyons souvent. Nous allons ensemble au cinéma, je l’invite au restaurant, au café où nous bavardons devant un verre de bière ou une tasse de thé, nous faisons de longues promenades. C’est lors de l’une de ces rencontres que je me décide ...
    ... enfin à l’inviter à la maison. Lorsqu’elle arrive vers quatre heures, nous prenons un thé avant de sortir nous promener dans les environs. Il fait beau, le soleil joue dans ses cheveux bruns. Elle est en chemisier et porte une longue jupe ample. Sa peau est toujours aussi claire et délicate. Elle a toujours cet air fragile qui me donne l’irrépressible envie de la serrer contre moi pour la réconforter. Combien de fois, au cours de cette promenade, ai-je envie de la saisir dans mes bras et de l’embrasser ? Combien de fois suis-je tenté de la prendre par la taille ou, tout au moins de passer ma main dans son dos ? Toujours est-il qu’à un moment, alors que nous sommes accoudés à un parapet en train d’admirer le paysage et le soleil couchant, enhardi par son sourire charmeur et par la douceur de sa voix, je me risque à passer ma main derrière sa taille. Elle ne proteste pas, me regarde en continuant à sourire. Finalement, nous rentrons. Normalement, c’est là que se termine sa visite. Elle doit reprendre sa voiture et rentrer chez elle. Mais elle ne semble pas pressée de quitter les lieux. Nous avons encore tellement de choses à nous dire. Je lui propose donc de rester dîner. J’ouvre d’abord une bonne bouteille de vin. Nous trinquons puis, après un rapide passage en revue du contenu du réfrigérateur, nous composons un menu et nous mettons à préparer les plats. Le couvert est vite mis. Le dîner est agréable, la conversation coule naturellement, elle m’aide à transporter les plats et à ...