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Une Longue Vie d'Étudiant - Le Lycée Partie 1/?
Datte: 18/09/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,
... harceler. Mr. P. : "Je ne sais pas comment te remercier, parce qu’en fait tu m'as quasiment sauvé la vie, et en plus tu as fait une hypothermie pour ça..." Je le coupe :" Pas besoin, surtout pas ! Je suis déjà assez mal à l'aise comme ça : vous ne me devez rien, j'ai fait ce que j'avais à faire" Mr. P. : « Si si ! J'y tiens vraiment : je ne veux pas avoir l'air d'un ingrat." Il marque une pause, en regardant dans le vide : "J'aimerais t'inviter à manger chez moi, pour qu'on en discute calmement, et que je puisse vraiment te remercier" Moi : "Vous n'avez pas votre fille chez vous ?" Mr P. : "Non, elle et sa mère sont parties dans un appartement que nous avions à Paris" Moi : "*soupir*... Pourquoi pas, si ça peut vous aider." Il semble heureux que j'accepte, et la gêne dans ses yeux semble s'effacer. Nous convenons d'une date, et je sors de la salle. Juste avant que je ne tourne la poignée, il pose sa main sur mon épaule, et me dit : "Merci. Vraiment. Et félicitations pour ton devoir, c’est pas souvent que je donne un 19/20". Le reste de la journée se passe normalement, même si je me pose un tas de questions : Pourquoi a-t’il autant envie de s'expliquer ? Peut-être que puisque sa femme est partie, il a besoin de se confier; Pourquoi ne pas m'avoir donné ma note tout de suite ? Une bonne note fait toujours plaisir, mais je ne veux pas faire l'objet d'un favoritisme. J'appréhendais ce diner, mais je décidais d'y aller de manière détendue : aucune raison de s'inquiéter : il ...
... est professeur, c'est quelqu'un de droit et d'intègre. J'arrive devant chez lui, avec 5 min d'avance (je déteste les gens en retard, et je déteste encore plus l'être). Un immeuble de grand standing s'élève devant moi : je tape le digicode (il doit vraiment me faire confiance pour me l'avoir donné) et monte les escaliers jusqu'à sa porte. Je toque, et il ouvre, habillé d'une chemise blanche serrée qui met en valeur ses pectoraux et d'un jean blanc. Il m'invite à entrer, et arbore un grand sourie, comme si nous étions des potes. Nous prenons un apéritif, et commençons à discuter. Il me parle de sa femme, de sa rupture, de cette soirée... Il se confie pleinement : sur le moment, je me dis que c'est un homme blessé qui a besoin de faire sortir ce qu'il a sur le cœur. Je sens une odeur de viande, et il m'avoue qu'il a tout cuisiné lui-même. J'ai toujours adoré la cuisine, et je lui demande de me montrer comment il fait. Il me regarde alors avec de grands yeux, comme si je venais lui annoncer qu'il avait gagné au loto : pouvoir me montrer quelque chose semblait le ravir au plus haut point. Nous passons alors dans sa cuisine : un grand espace ouvert sur le salon, avec une odeur de gingembre qui flotte. Il me montre quelques astuces, des "trucs" de cuisinier... Je dois avouer que je ne l'imaginais pas du tout comme ça : aussi enclin à transmettre, aussi ouvert : un vrai professeur passionné. Je décide de l'aider à finir de préparer le diner, et j'arrive à me couper le doigt avec un ...