1. Les bons plans de Cassandra


    Datte: 17/01/2020, Catégories: fh, ff, ffh, fbi, jeunes, extracon, fépilée, Collègues / Travail collection, amour, volupté, revede, init,

    ... de jurons en italien quand, après quelques secondes de cette gymnastique malaisée, il n’avait pas trouvé ce qu’il cherchait. — Merde ! J’ai plus de capotes… s’était-il exclamé.— C’est pas grave, avait susurré Cassandra conciliante, là, dans la table de nuit, tu en trouveras. Roberto avait bougé. Il avait étendu le bras vers le tiroir de la table de chevet et avait découvert un paquet de préservatifs. Il en avait ramassé quelques uns et, en les tendant vers Cassandra, avait grondé : — C’est quoi ça ?!— Ben des préservatifs…— Et t’as ça chez toi, dans ta table de nuit ?— Ben, oui… Pour dépanner…— Mais t’es qu’une salope ! avait-il explosé. Et vlan ! Sans qu’elle s’y attende, il lui avait flanqué une paire de claques. Cassandra n’avait pas eu le temps de voir la grosse main velue de son amant s’abattre sur ses joues. Surprise par ce geste inattendu, elle n’avait pas eu le temps de se protéger, de reculer sa tête pour échapper aux coups. La première claque avait cinglé la joue droite, puis la gauche à une vitesse vertigineuse. Sous le coup de la surprise, elle n’avait su que dire. Désemparée, elle était restée coite, stupide, sans voix, sans réaction. D’ailleurs, Roberto se levait déjà et se rhabillait en criant : — Moi, je baise pas les salopes dans ton genre ! Alors, salut et que je te revoie plus ! Et il était parti dans un claquement de porte, en la laissant là, nue, sur le lit, les yeux bordés de larmes de douleurs et surtout de honte. Cassandra était restée muette et ...
    ... interrogative : pourquoi l’avait-il traitée, elle, de salope ? Non mais ! L’autre jour, il voulait une capote, elle n’en n’avait pas et il l’avait plaquée, là ! Aujourd’hui, il n’en a pas, elle lui en fournit, et comme remerciement il la gifle et l’abandonne en la traitant de salope ! Cassandra ne comprenait plus rien. Ah, si ! Elle comprenait surtout qu’ils avaient beau être riches et célèbres, ces deux fugaces amants, n’en n’étaient pas moins des mufles ! Et pour l’instant, elle n’avait toujours pas connu le plaisir, enfin sonvrai plaisir. Tout en ressassant ces quelques souvenirs cuisants de ses débuts amoureux à Paris, Cassandra jette un oeil rapide sur la circulation. Le taxi, pris dans les encombrements, n’avance plus. Elle regarde sa montre : ils vont être en retard. Tant pis ! Elle n’y peut rien. Bien sûr, elle sait que Jean-Mi va rouspéter, mais c’est aussi son habitude. Ah ! Celui-là. Il est bourré d’habitudes. Mais son charme, sa beauté font que tout le monde lui pardonne tout. En esquissant un vague sourire, Cassandra se souvient de son embauche, de la première fois qu’elle a rencontré Jean-Mi. Inscrite dans une agence d’intérimaires, c’était sa première mission d’assistante de direction. Elle s’était présentée avec presque un quart d’heure d’avance sur l’heure du rendez-vous. Elle avait soigné sa tenue, s’était longuement préparée car elle savait qu’elle devait rencontrer le patron d’une agence de mannequins et top-models. En arrivant, elle avait été impressionnée par ...
«12...567...27»