Job d'été - Histoires de Sexe

Job d'été

... trouvais étant large, j’aurais pu aisément m’y allonger. Il reprit ses frottements sur mes pieds tout en parlant. — Les pieds sont des zones très sensibles et ils correspondent avec tous les organes du corps. Avec de l’habitude, on peut ressentir tous les maux de la personne. Comment vous sentez-vous ? Ses explications me troublèrent et j’admirais son savoir. Il s’évertua sur mes pieds, un plaisir indescriptible me saisit. — Je…je me sens bien— Tant mieux, chère Clara, vous êtes là pour prendre du plaisir, je ne suis là que pour ça. Il s’appliqua à sa tâche avec application, chaque main sur le même pied. L’une avec le gant et l’autre posée un peu plus haut aidant son passage. Je fermai les yeux et en profitai. Je me sentais de plus en plus à l’aise. Mes deux mains de chaque côté appuyées sur le marbre, légèrement derrière le dos et la tête renversée en arrière par moment, je ressentais tout le bien des touchers de monsieur Paul. Mes pieds et à présent mes jambes furent mêlés à ce fameux gant si particulier. Il passa d’un pied à l’autre, remonta sur chacune des chevilles et atteignit mes genoux. Plus il remontait, plus mes jambes se dressaient, ses mains ayant besoin de place pour continuer et provoquant un écartement progressif. Ma serviette cachant seulement le haut de mes cuisses mais pas leur ouverture. Il s’arrêta alors et dit : — Chère Clara, autorisez-vous monsieur Kessa à officier sur vos cuisses ? Il me sortit de ma torpeur, rêvassant. Je le regardai et lui sourit ...

... car je trouvai très « gentleman » à nouveau de me demander l’autorisation de continuer. Je trouvai cela touchant et je me dis que décidément il savait y faire avec les femmes. Bien sûr, et il le sut, impossible de s’arrêter là, et j’en pris pleinement conscience car tout mon être réclamait de continuer. — Oui, s’il vous plaît, continuez…— Avec grand plaisir Mademoiselle. Monsieur Kessa arrive sur des lieux intimes qu’il a grand plaisir de découvrir. Moi je ne suis que son guide, c’est lui qui prodigue, lui qui appose toutes ses vertus sur vos chairs. Sa voix, ses explications dans cet endroit si zen, la lumière tamisée, l’odeur d’eucalyptus, tout cela mêlé créait comme une ambiance mystique. Les lieux donnant de la conviction à ses propos, je me laissai aller non seulement à l’écouter, mais aussi à le croire aveuglément. Je fus, à ce stade, toute ouïe à ce qu’il me dit. Assis à mes côtés maintenant, il avança alors inexorablement Kessa toujours plus haut, parlant en même temps. De sa voix, il devint comme un hypnotiseur et je me laissai bercer toujours un peu plus par cette mélodie et par ce gant. Je ne me souviens pas de tout, tellement il parla, mais quelques bribes me restent encore en mémoire : — Les jeunes vierges d’Afrique du nord passent des heures ainsi à se faire explorer par Kessa. Pas seulement pour avoir une belle peau mais aussi pour faire monter le désir au plus fort et ainsi être prête pour leur nuit de noces. Le jeune marié est ainsi heureux car sa fiancée, ...