Mari trop jaloux - Histoires de Sexe

Mari trop jaloux

... bouteille à la main. En me tendant la bouteille, elle me dit : — J’ai remarqué hier que ta bouteille de whisky était presque vide.— Merci. Entre. Elle me précède et débouche dans le salon. — Oh. Excusez-moi. Je ne savais pas. Je repasserai plus tard. Elle fait demi-tour. Je croise son regard chargé d’incompréhension. Évidemment, elle n’attendait pas à la présence d’un autre que moi ! — Mais non. Entre. C’est Éric, un ami. Éric, voici Maryse. Maryse tend la main, mais l’homme lui fait la bise. Lui, c’est Éric, moniteur de ski, la trentaine, beau mec, tout habillé de rouge, le visage marqué par le soleil. Elle reste un peu figée, se demandant certainement ce que cet homme fait là. — J’ai connu Éric l’année dernière, dis-je en prenant la bouteille des mains.— Ah ! fait Maryse.— Oui, un jour où mes petits-enfants avaient été invités un soir et couchaient chez des amis.— Ah !— J’avais décidé d’aller au « Après le ski, Avant l’aube », une boîte sympa. C’est là-bas que nous avons fait connaissance. Tu te souviens, Éric ?— Bien sûr. Tu venais marcher sur mes plates-bandes.— Menteur, c’est plutôt toi qui as failli me casser mon coup !— Vantard.— Ce n’est pas vrai que je la chauffais déjà depuis un moment lorsque tu es venu mettre ton grain de sel ?— Et alors ! On a bien conclu, non ? Maryse suit notre échange, mais se demande certainement pourquoi j’ai invité cet ami. Je m’adresse à elle : — Tu as remarqué que c’est une station familiale. Certaines femmes sont seules avec les ...

... enfants alors que le mari est resté travailler ?— Je connais bien cette situation, dit-elle en souriant.— Certaines en profitent pour aller s’encanailler au club. Ni vues ni connues ! Moi j’étais bien avancé avec Claire, une belle brune proche de la cinquantaine. Un âge où les femmes ont envie de goûter au fruit défendu, surtout si le mari ne le sait pas. Et voilà que débarque mon Éric. Un moniteur ! Tu penses ! Je n’étais pas de taille. En plus, tu as vu le mec… tout pour plaire…— C’est vache, se moque gentiment Maryse.— Oui, mais on était tombé sur une sal…, pardon, une coquine, qui nous a invités tous les deux.— Tous les deux ?— Ouai ! Pour une partie à trois, insiste Éric avant de reprendre : quelle nuit. La sal… pardon, la cochonne nous a épuisés. Moi, le lendemain sur les pistes j’avais les jambes en coton et croyez-moi il en faut pour me vider ainsi. Je ne sais pas si Maryse avait eu cette pensée en voyant cet homme dans mon salon, mais aux aveux d’Éric elle ne peut pas chasser cette idée d’un geste. D’ailleurs son attitude change. Elle nous regarde l’un après l’autre sans rien dire. L’idée m’est venue lorsqu’elle m’a parlé de son expérience d’escort. Ce genre de femme a certainement connu des séances très fortes et un plan à trois ne doit pas lui faire peur. Pourtant, c’est elle qui rompt le silence. — Si je comprends bien, vous avez pensé que… Je m’approche d’elle. Éric est à quelques pas, face à elle. Moi je passe derrière elle et lui susurre : — Oui. Je me suis dit que ...