1. 13 déclics pour une nouvelle vie (3)


    Datte: 23/01/2020, Catégories: Transexuels

    ... l’hôtel, lorsque je me suis sentie humiliée pour la première fois. Je me prépare donc, comme Sophie me l’a appris. J’enfile un magnifique corset rouge et noir, que j’ai pris l’habitude de serrer toute seule. Cela dessine encore mieux ma taille et mes hanches. Le petit soutien-gorge rembourré et le porte-jarretelles qui vont avec, de jolis bas noirs, et une robe moulante rouge, légèrement décolletée. Je me maquille ensuite avec sobriété, avec tout de même de faux cils pour totalement féminiser mon regard. J’enfile ensuite une perruque brune et de jolis escarpins noirs, talons de 10 cm. Me voilà prête, tout juste avant 13h, quand je vois Christian se garer devant la maison et m’attendre dans sa voiture. J’ouvre la porte, respire un bon coup, et ça y est, mes premiers pas en tant que femme à l’extérieur. La dizaine de mètres me séparant de sa voiture, dans une rue pourtant déserte, me semble interminable, mais j’y suis et je retrouve Christian. « Tu es très belle, Jessica, ta démarche est très sensuelle, et ta tenue te va à ravir. Tu es presque un peu trop classe. Ne te prends pas pour ce que tu n’es pas, tout de même… Tu n’es qu’une pute, rien de plus. — Merci pour le compliment, mais j’apprécie moins la fin de votre phrase. — Voyons, tu sais très bien où je t’emmène… » Oui, je l’ai compris dès que j’ai lu sa lettre, ce matin, et cela me révulse. Pourtant, j’y ai fait abstraction durant toute la matinée, comme si une part de moi l’acceptait : je vais aller faire sa gâterie à ...
    ... ce porc de Monsieur Denis. Après une trentaine de minutes de route, nous nous arrêtons devant un immeuble du 13è arrondissement. « Quatrième étage, porte de gauche, me dit Christian en tapant un digicode sur l’interphone. Va valider ton stage, puisque tu y tiens tant. Tu me remercieras demain. » Je monte les escaliers, je croise une concierge qui me regarde bizarrement. upquwwh « Encore une pour Monsieur Denis… » Bien, j’ai beau essayer d’être classe, je passe quand-même pour une pute, semble-t-il… J’arrive devant sa porte. Elle est entrouverte. Je rentre, hésitante, mes talons claquant timidement le vieux parquet parisien qui grince, comme pour trahir ma présence. « Bonjour Arnaud, ou plutôt Jessica, si je ne m’abuse. Tu ne pensais pas me revoir aussi vite, n’est-ce pas ? Mais reprenons où nous en étions hier… » A ces mots, il ferme la porte derrière moi, et déboutonne son pantalon. Et sans mot dire, avec déjà une larme à l’œil, je m’accroupis devant lui, prête à déballer son paquet qui n’attend que ma bouche. « Ah ah !… Moins farouche qu’hier, on dirait… Eh bien, vas-y, ne t’arrête pas. » Il ôte alors son T-shirt, laissant tomber sa lourde bedaine poilue face à moi, pendant que je m’active à lui baisser le pantalon. Il ne porte pas de boxer, et je m’apprête à découvrir son sexe. Si j’en crois la remarque de la concierge dans l’escalier, c’est un sacré queutard, il doit en avoir une belle, cela compensera le reste, qui ne m’attire pas du tout. Eh bien non. C’est à peine si ...
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