Sex game - Histoires de Sexe

Sex game

... relève, remet sa serviette, se penche vers moi et me chuchote : — Rémy, j’y vais. Je te laisserai mon numéro de portable sur une carte à l’accueil. J’aimerais qu’on se revoie… même si c’est juste pour parler. N’oublie pas que je ne sais encore rien de toi, tandis que toi, tu sais tout de ma vie et de mes espoirs. N’oublie-pas : All is full of love ! Elle m’embrasse encore une fois, longtemps. Je la regarde s’éloigner, elle tourne la tête vers moi, m’envoie un baiser. All is full of love You just ain’t receiving All is full of love OoO Des hurlements ! Crash à l’atterrissage, tout vole en éclats, mon cœur avec. — Mais c’est pas vrai ! Mais vous me prenez vraiment pour une conne, hurle à présent Monica. Ah c’est comme ça ! Eh bien, je vais vous en donner du spectacle, moi ! Elle se dirige vers Laurent, qu’elle agrippe d’une main, puis vers Georges, qui s’apprêtait à partir. Je la vois lui parler quelques instants, puis le prendre lui aussi par la main et les trois se dirigent vers le centre de la salle, embarquant au passage un des assistants qui se trouvait sur leur chemin. Arrivée devant la table basse, elle lâche son cheptel et monte sur la table : — Mesdames et messieurs, mon salaud de mari est en train de tomber amoureux d’une pétasse. Il a violé la règle libertine, notre règle à tous, qui dit : du sexe, pas du sentiment. Je vais le punir comme il se doit. Ces trois messieurs… À ce moment, elle voit l’assistant qui se défile. — Trois, j’ai dit ! Alors revient ici mon ...

... coco, braille-t-elle à l’intention du fuyard. Retour de l’intéressé, la queue entre les jambes… un timide ! — Ces trois messieurs vont s’occuper de moi ensemble, et ils pourront me faire tout ce qu’ils veulent, je dis bien tout ! Vous pourrez les encourager et même les conseiller ! OoO Tanja a déjà quitté la salle, Anna est introuvable, Laurent me regarde d’un air désolé, le ciel me tombe sur la tête. Je me laisse tomber sur le canapé, anéanti. Je ne veux pas voir Monica faire ça. OoO Le canapé s’enfonce d’un coup, profondément, à côté de moi, ce qui a pour effet me propulser vers le haut ! La monstro-plante, le mammouth, Maëva ! Je l’avais oubliée celle-là ! Mais bon, au point où j’en suis ! — Alors, mon matou d’amour, tu es tout seul ce soir ?— Qu’est-ce que ça peut te foutre ?— Oh oui, j’aime quand tu me parles comme ça, tu m’excites ! Elle me tend un verre de cette liqueur verte, encore et toujours. — Tiens, bois ça mon loup !— Où as-tu récupéré ce truc, toi ?— J’ai fait du charme à un des assistants ! Je n’y crois pas ! De toute façon je m’en fous. J’attrape le verre et je le vide cul sec. Ouuuuffff. Ça arrache sévère ce machin. Je commence à faire de l’auto-combustion : d’abord le gosier, puis le tube digestif, ensuite l’estomac, bientôt les intestins et je suis sûr qu’à ce tarif, je n’aurais même plus de trou de balle. Heureusement pour moi, le cerveau du bas prend le relais et m’envoie une giclée d’adrénalo-drénaline, de dopamine et de viagrine (eh oui, j’ai la chance de ...