Sex game - Histoires de Sexe

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... la synthétiser moi-même, cette précieuse molécule). Tout se redresse instantanément chez moi : les cheveux, les sourcils, le nez, la lèvre supérieure, les oreilles (non, je ne me mets pas la tronche de Oin-oin, mauvaise langue) et surtout mon arme secrète de combat au corps à corps que toutes les femmes dignes de ce nom convoitent en salivant : mon service trois pièces, propre et bien situé, avec l’eau et l’électricité à tous les étages et le gaz au sous-sol. Oui, y a aussi le wifi ! Elle l’a vu aussi, ma transformation, l’autre cochonne. Sans attendre, elle attrape ma main et l’enfourne direct dans sa chatte, en fait un vrai hall de gare. Malgré mon état quasi comateux, je me penche et j’examine les lieux. Pfiouuu, c’est grand là-dedans, j’y suis jusqu’au poignet et il y a encore de la place. Ohoo… Ohoo, tiens, il y a de l’écho. Je dois dire que ma curiosité a repris le dessus. Je pars à la découverte. Oups, il y a du monde là-dedans, je tâte, je palpe, j’attrape, je cramponne et ressors un truc gluant, que je lui tends. — Notre dentier ! s’exclame-t-elle, je comprends maintenant pourquoi mon chéri se plaignait la fois dernière !— Votre dentier !?— Ouiiii ! J’ai cassé le mien et le temps que le prothésiste me le refasse, c’est mon mari qui me prêtait le sien pour venir ici. Mais cet abruti l’avait perdu avant-hier. Mais tu vois, ça ne nous a pas empêchés de venir ici !— Tant mieux pour tes admirateurs !— Au fait, ça me fait penser que j’ai aussi perdu ma dernière molaire ...

... dans le jacuzzi !— La scoumoune, quoi !— Oui ! Et là, tu me rends mon pouvoir de séduction ! Sans se gêner, elle se colle aussi sec le râtelier dans le clapoir, force méchamment pour le mettre en place, claque des dents deux ou trois fois et me sourit, satisfaite. La classe ! — Tu mérites une petite récompense, me dit-elle, la bouche en cœur. Elle s’approche de moi, se penche, m’aplatit sur la banquette d’une main autoritaire et s’avance sur moi en ondulant. Un éléphant de mer ! Je manque d’air, elle m’écrase, me laboure le ventre. J’ai l’impression de passer sous un rouleau compresseur, elle me rampe dessus comme une limace (et balaise, la limace !). Ça y est, je vois sa bouche goulue s’ouvrir et derrière des lèvres épaisses, je distingue le râtelier. Elle l’a mis de travers ! Elle approche sa bouche de la mienne, de la bave coule sur mon menton, de puissants remugles m’agressent les narines, je ne peux même plus bouger. Je dois faire quelque chose, n’importe quoi… et c’est à ce moment que la banquette rend l’âme, dans un grincement d’apocalypse. On dirait le naufrage d’un vieux cargo, les grincements de la coque pendant la plongée sans fin.Nous nous écroulons, le mammouth et moi, enlacés pour l’éternité. Je n’arrive plus à respirer, c’est moi le vieux cargo qui s’enfonce dans le néant. Bye bye la vie, et puis c’est le trou noir. Sans commentaire graveleux ! OoO À suivre : Incertitudes. Le dernier épisode est très soft, malgré sa belle couleur violette. Pensez quand même à vous ...