1. (R)éveils


    Datte: 23/01/2020, Catégories: fh, jeunes, freresoeur, amour, cérébral, BDSM / Fétichisme 69, fdanus, hdanus, sf,

    Ardent commençait à s’énerver. Il avait déjà parcouru les trois quarts du Souffle-Étoile, et toujours aucun signe de sa sœur. Elle restait injoignable par le système de communication interne, et semblait s’être évaporée de la zone habitée (au demeurant fort réduite, puisqu’il n’y avait que trois membres d’équipage pour toute cargaison humaine). Il « sentait » toujours sa présence, donc elle n’avait pas quitté le vaisseau – pour aller où, d’ailleurs ? Ce n’était pourtant pas le moment de se cacher ! Ayant parcouru les quatre tores d’habitation, il ne lui restait plus à visiter que les quelques soutes pressurisées situées derrière les sas rotatifs… — Quelle idée d’aller se fourrer là-dedans, grommela-t-il en émergeant dans la coursive. Il négligea la première porte (c’était la chambre froide, impossible qu’il y ait quelqu’un à l’intérieur si la porte était fermée !) et se propulsa directement vers le hangar des navettes, qui se révéla tout aussi désert. Commençant à se sentir inquiet, il continua à remonter vers la poupe, en vérifiant chaque porte. Il arrivait à la fin de la coursive, dans la zone normalement réservée aux bagages des passagers et utilisée par Oscar pour sa marchandise de contrebande. *** Sentant que cette fois-ci c’est la bonne, il ouvre la porte et sent son cœur rater un battement : flottant au milieu d’un nuage de dentelles pimenté de quelques accessoires d’usage peu équivoque, une furie rouge et or se déchaîne, vibrante de plaisir, une main frénétique ...
    ... glissée entre ses cuisses ouvertes… Il n’en croit pas ses yeux, reste figé, paralysé par une vague d’émotions intenses. À l’instant où il prend conscience que ces émotions ne sont pas toutes les siennes, Braise perçoit sa présence, son choc et son excitation, un plaisir mêlé de gêne… Sans s’arrêter sur cet échange d’émotion, bien plus puissant et précis que d’ordinaire, et comprenant en un éclair que cette irruption fraternelle les met tous deux dans une situation délicate, elle se raccroche à leur échange verbal assaisonné d’émotions qu’ils pratiquent depuis toujours. — Si tu es venu me chercher jusqu’ici, ce n’était pas pour me surprendre dans cette activité très… personnelle ?— Je… Je m’y serais pris plus discrètement, j’aurais pu profiter du spectacle plus longtemps !— Petit voyeur pervers ! Je te signale que tu es sensé virer au cramoisi, te détourner, fermer les yeux, balbutier d’incompréhensibles excuses et t’enfuir en volant de cette pièce !— J’y penserai pour la prochaine fois. Enfin, pas pour le cramoisi, tu sais bien que ça ne risque pas de m’arriver. Pour l’instant, comme tu l’as déjà deviné, ’y a urgence. Il le dévore toujours des yeux, ce splendide corps de jeune femme, doré et luisant de sueur, des jambes gainées de nylon noir, un petit chiffon de satin encore enroulé autour d’une cheville, l’entrecuisse dégoulinant surmonté d’une flamme flamboyante et soyeuse, un ventre doux ceinturé de dentelle sombre, une poitrine généreuse échappée de sa brassière assortie, et ...
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