Pourquoi résister ? - Histoires de Sexe

Pourquoi résister ?

... autre femme plutôt que de se limiter aux mecs. Elle s’imagina au lit avec la jolie blonde au chignon qui se dandinait toujours sur son siège et dut s’avouer que ça l’émoustillait plutôt. Elle rougit en remarquant que la jolie blonde l’observait également. À ce moment-là, une grande femme aux longs cheveux noirs sortit du bureau et se planta devant elle, l’air sévère. Carole se leva aussitôt et serra la main tendue. — Mademoiselle Leroi ?— Bonjour…— Suivez-moi, s’il vous plaît. Elle la suivit dans le bureau et s’assit dans le fauteuil en cuir après y avoir été invitée. Son interlocutrice, peu loquace, la toisait sans aucune gêne. Elle prit son téléphone et appuya sur une touche. — Agnès, merci de nous apporter quelques boissons ! Elle n’attendit pas la réponse. — OK, commençons. Je vous propose de vous dire d’abord ce que nous attendons de vous ; ensuite vous pourrez me poser vos questions. Carole était impressionnée par cette femme ; ses yeux gris étaient plantés dans les siens et semblaient la sonder. Son tailleur strict et son chignon impeccable renforçaient encore le sentiment d’autorité qu’elle dégageait. Elle se sentait non pas mal à l’aise, mais presque à nu. Elle prit une fiche et la parcourut. Carole reconnut le document qu’elle avait rempli trois jours auparavant. — Vous vous appelez Carole Leroi ; vous avez 26 ans, célibataire, pas d’emploi, pas de diplôme récent, des études d’histoire et de lettres modernes, vous parlez français et anglais. Vous avez une ...

... formation de photographe, vous aimez les sports de montagne, la musique, et plus particulièrement le jazz.— Oui…— Vous mesurez 1 mètre 77, pesez 61 kilos ; je ne pense pas que vous ayez triché, donc pas la peine de vous peser. Par contre, levez-vous et faites quelques pas dans le bureau.— Maintenant ?— Oui, s’il vous plaît… Carole se releva et parcourut le bureau. La jolie secrétaire toqua et entra, les bras chargés d’un plateau qu’elle déposa sur une table basse près du bureau. En se baissant, sa jupe remonta, découvrant son porte-jarretelles et la peau nue de ses cuisses. Carole se sentit un peu bizarre, se surprenant à mater avec plaisir le cul de cette jolie blonde. — Merci, Agnès. La secrétaire disparut, la démarche toujours un peu hésitante. La femme se leva et désigna un fauteuil profond à côté de la table basse. — Asseyez-vous, s’il vous plaît. Carole s’assit dans le fauteuil et machinalement croisa les jambes. — Vous avez de très belles jambes, Mademoiselle Leroi.— Merci…— Et le reste semble à l’avenant également. La femme s’assit en face d’elle, et pour la première fois lui sourit. — Je pense que nous allons pouvoir travailler ensemble, Mademoiselle Leroi…— Euh… merci…— Si je comprends bien, vous êtes dans une situation financière délicate ?— Oui…— Mauvaise gestion ?— J’ai perdu mon emploi de photographe suite à la fermeture du studio dans lequel je travaillais ; je n’ai pas retrouvé d’emploi depuis le mois d’avril.— Pourquoi ?— La concurrence du numérique : n’importe qui ...