Paris pour un cadenas de moins
Datte: 19/09/2017,
Catégories:
fh,
extracon,
inconnu,
noculotte,
Masturbation
Oral
69,
pénétratio,
hdanus,
jeu,
attache,
yeuxbandés,
portrait,
... Je veux juste vibrer, me sentir désirable. Être belle dans ses bras, être douce sous ses mains, et connaître la folie jouissive qu’il semble me promettre. Je veux le séduire aussi, et que le charme opère. Je n’attends que ça, d’accepter le plaisir en espérant qu’il me fasse gémir, de dévoiler une de mes envies puis, dès qu’elle est satisfaite, d’en appeler une autre, puis encore une autre. Mais je ne m’offrirais pas tout entière si la tentation n’est pas là ! Le baiser s’arrête. Je le regarde et il me dit : — Il reste ton cadenas à scier, Tiphanie, puis je te propose Paris. Je suis surpris, mais c’est la première fois que j’ai envie d’une femme, rencontrée sur un pont quelques instants plus tôt.— Qu’est-ce qui m’arrive, Nicolas ?— As-tu envie de vivre quelque chose d’unique, avant de reprendre ta vie là où tu l’as laissée ?— Je ne sais pas jusqu’où j’irai, mais j’ai envie que tu me tentes !— Alors, accorde-moi cette nuit, Tiphanie.— Je dois d’abord retirer mon cadenas pour mettre fin à mon mariage. Je me sentirai libre seulement après. Je veux bien que tu m’aides en tenant le cadenas pendant que je le scie.— Ravi de participer à ta délivrance. —oooOooo— Accroupis tous les deux, il nous faut dix minutes ainsi organisés pour en venir à bout. Il cède enfin et je l’enlève de la grille. Je prends une minute pour me recueillir solennellement, consciente que ma vie bascule. Nicolas n’y est pour rien ; il est juste là et attend. Il a compris que je dois faire tout cela seule et ...
... s’est éloigné un peu. En jetant le cadenas, j’ai envie de crier à l’attention de mon mari :« Tiens, voilà ce que j’en fais de tes promesses et de toutes tes soirées avec ta maîtresse ! » mais non, je lance à voix haute un simple mot : « terminé ! » en même temps que le cadenas arrive dans l’eau. Instantanément, je suis soulagée. Je regarde Nicolas en sachant qu’il n’a rien loupé de ce qui vient de se passer. Je suis troublée que ce soit lui qui soit le premier témoin de la liberté que je retrouve, à ma manière. Comme une évidence, je sais que je suis prête à suivre cet homme pour découvrir de nouvelles sensations. C’est de la folie, mais je suis impatiente et je l’appelle : — Viens, Nicolas ; j’ai envie que tu te colles à moi et que tu m’embrasses avec sensualité.— Ici, sous le lampadaire où était accroché ton cadenas ? Tu es sûre ? Pas besoin de lui répondre. Un geste engageant de la main plus un sourire suffisent. Je croise les mains sur mon blouson en attendant qu’il me réchauffe. Pas mon cœur : lui, il restera froid encore longtemps, mais tout mon corps pour faire de moi une femme bien vivante. J’ai envie aussi qu’il réchauffe ma tête pour que désirs et fantasmes renaissent. Mon soulagement est grand. Il s’est plaqué contre mon corps et m’emmitoufle dans son manteau de manière protectrice. J’arrête de penser. Pas besoin de chercher le pourquoi, pas besoin de comprendre si c’est pour me réchauffer ou pour me toucher discrètement sous les yeux des passants indifférents. Je n’ai ...