1. L'amour est une catastrophe magnifique


    Datte: 02/02/2020, Catégories: f, fh, fhh, extracon, copains, fépilée, amour, dispute, Masturbation Oral Partouze / Groupe théatre, amourcach,

    L’amour est une catastrophe magnifique Acte I, Scène 1 La scène se déroule dans un appartement parisien comme on en voit beaucoup. Une pièce principale, haute de plafond et avec des moulures baroques, fait chambre, salon, salle à manger et cuisine en même temps. Les murs sont nus, les meubles réduits au minimum. Le canapé se déplie en deux pour faire un lit. La chaise fait table de salon. Le fauteuil de bureau fait penderie. La table est jonchée de détritus en tous genres et de courrier éparpillé. La vaisselle s’amoncelle dans l’évier de la cuisine. L’endroit a tout de la garçonnière d’un célibataire désabusé et antisocial.Un jeune homme surgit d’une pièce attenante, une brosse à dents dans la bouche, une poubelle à la main qu’il dépose sur la table par-dessus les restes de pizza de la veille. Alors qu’il se brosse vigoureusement les dents, il remplit en même temps la poubelle avec les détritus qui jonchent le sol. Il est jeune, la trentaine, brun, les cheveux attachés en un petit catogan qui lui donne un air à la fois aristocrate et anachronique. Il porte la barbe de deux jours et a les yeux cernés par la fatigue. Il est plutôt mince, habillé néanmoins dans un pantalon large, de ceux que portaient les adolescents dans les années 2000.On sonne. Il crache le dentifrice dans l’évier de la cuisine, par-dessus la vaisselle sale, se rince la bouche et jette un regard furtif dans le reflet de la fenêtre aux volets clos, tout en passant la main sur son menton mal rasé. Il se ...
    ... dirige vers la porte et ouvre à une jeune femme emmitouflée dans un manteau long, et portant un gros bonnet de laine et une écharpe gigantesque. Elle le regarde par en dessous et lui adresse un sourire en coin. LOUIS-OLIVIER : Salut,lui faisant la bise maladroitement, tu vas bien ? CAMÉLIA,d’un air naturel, mais guettant les réactions du jeune homme : Salut, oui, ça va et toi ? LOUIS-OLIVIER,mal à l’aise et dansant d’un pied sur l’autre : Ça va. Vas-y rentre. Fais pas attention au désordre. La précédant dans la pièce principale, il continue distraitement à mettre dans la poubelle des canettes de bières vides, et repousse du pied de la manière la plus discrète possible des coques de pistaches sous le meuble de télévision. Pendant ce temps, la jeune femme balaye la pièce du regard et ôte son manteau, son écharpe et son bonnet et pose le tout délicatement par-dessus la pile de vêtements située sur le fauteuil de bureau. Elle porte une robe en laine, décolletée, moulante et courte, qui met en valeur ses petits seins pommelés, ses hanches généreuses, ses jambes bien dessinées. LOUIS-OLIVIER,se débarrassant de la poubelle, et balayant la pièce du regard, tout en prenant soin d’éviter de regarder la jeune femme : Ben tu vois, rien d’extraordinaire, la garçonnière d’un pauvre type, cadre dans une start-up informatique et exploité jusqu’à la moelle par ses supérieurs hiérarchiques. CAMÉLIA,le visage sans expression : T’as l’air crevé. LOUIS-OLIVIER : J’ai l’impression que j’ai pas dormi ...
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