1. L'amour est une catastrophe magnifique


    Datte: 02/02/2020, Catégories: f, fh, fhh, extracon, copains, fépilée, amour, dispute, Masturbation Oral Partouze / Groupe théatre, amourcach,

    ... une, avant de se laisser tomber lourdement dans le canapé informe. LOUIS-OLIVIER : Tu as quand même bien vu l’effet que tu produisais sur les autres hommes, non ? CAMÉLIA :l’air blasé : Quel effet ? LOUIS-OLIVIER : Arrête ! Tu sais très bien que tu es très séduisante. CAMÉLIA,prenant un air faussement naïf : Non, je ne le sais pas. CAMÉLIA,levant les yeux au ciel : Tu sais, en dix ans, je ne me trouve pas plus belle, pas moins grosse, pas plus attirante. J’ai toujours les mêmes complexes. LOUIS-OLIVIER,riant grassement : Oui, les mêmes complexes de merde. De toute façon, c’est du monologue obsessionnel féminin. Vous n’êtes jamais contentes de ce que vous avez. Tu es petite, plantureuse, avec de petits seins, les cheveux bruns, longs et raides, tu voudrais être grande, maigre, blonde, avec les cheveux courts et bouclés et avec une forte poitrine. CAMÉLIA,boudeuse : Oui, tu as raison. La jeune femme termine pensivement sa flûte de champagne et ne remarque même pas qu’on la lui remplit à nouveau. Elle semble totalement absorbée. Pendant ce temps, Louis-Olivier a tamisé la lumière et allumé la radio. Une musique suave emplit la pièce. Il se rassoit à côté de la jeune femme. LOUIS-OLIVIER : À quoi tu penses ? CAMÉLIA,ne parvenant pas à réprimer un sourire : Je me dis que j’ai terriblement envie de mettre ma tête sur tes genoux. LOUIS-OLIVIER,tachant de cacher la panique qui le gagne : Oh ! Si tu veux tromper ton mari… CAMÉLIA,légèrement en colère : J’ai pas dit que je ...
    ... voulais le tromper, mettre ma tête sur tes genoux, c’est pas le tromper, il me semble ? LOUIS-OLIVIER : Alors viens. La jeune femme s’installe, sa robe de laine remonte légèrement et fait apparaître le haut en dentelle de ses bas noirs, qu’elle feint de n’avoir pas vu. Louis-Olivier, peu sûr de lui, lui caresse maladroitement les cheveux. De son autre bras, il passe par-dessus une épaule, lui prend la main et en caresse la paume avec son pouce. Ils restent un moment comme cela, silencieux. CAMÉLIA : Hummm, je suis bien comme ça. LOUIS-OLIVIER : Alors profite. Camélia referme sa main sur celle de Louis-Olivier et lève le visage vers lui. Il la regarde intensément. Seuls ses yeux trahissent l’immense désir qu’il a pour elle. CAMÉLIA,suppliante : Ne me regarde pas comme ça. LOUIS-OLIVIER,inhabituellement calme : Pourquoi ? CAMÉLIA : Je ne saurais pas te résister. Louis-Olivier,toujours aussi distant : Je ne veux pas être un salop. CAMÉLIA,perdant le contrôle : Tu n’y es pour rien.Elle se relève, lui fait face et l’embrasse. Je n’en peux plus. Ça fait dix ans ! Dix ans que je pense à toi en m’endormant. Dix ans que je pense à toi quand mon mari me fait l’amour. Dix ans. J’ai tellement envie de toi ! Louis-Olivier l’embrasse à son tour, plongeant ses doigts dans la longue chevelure brune, embrasse son cou, mord le lobe de son oreille. Camélia ne peut s’empêcher de gémir de plaisir. CAMÉLIA,suppliante : Arrête, Olivier, arrête. Si tu ne veux pas jouer le rôle du salop, arrête. ...
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