1. La folie du pleutre 7


    Datte: 20/09/2017, Catégories: Dans la zone rouge,

    ... il dégage la petite veste de ses épaules pour l'enlever. Il a les yeux braqués sur les seins à peine cachés par le fin tissu de la robe. Je n'entends pas ce qu'il lui dit tellement je suis frappé de stupeur. Elle affiche un sourire timide quand il la fait tourner sur elle-même pour apprécier ses avantages. Je n'existe plus ni pour l'un ni pour l'autre. Il avance une main et se saisit de la médaille pendue au collier semblant d'en admirer la beauté. Cette médaille si proche de ses seins. Ce faisant il caresse légèrement du revers de ses doigts la peau de la belle. Je vois nettement un frémissement parcourir son corps. Elle reste figée, comme hypnotisée par ce geste. Elle est à ce moment la proie qui, paralysée, accepte de mourir subjuguée par la puissance diabolique et mortelle de son prédateur. Silencieux et impuissant j'assiste à la catharsis, telle une messe noire dont ma femme adorée est la sacrifiée. Il la prend aux hanches et l'entraine plus au fond de la boutique. Sur le mur un immense miroir. D'où je suis je peux les voir tous les deux de face et de profil. Je ne manque rien de leurs expressions et gestes. Volontairement je me fais petit, je me cache. J'assiste impuissant au fantasme qui m'habite depuis je connais mon épouse. La voir dans les bras d'un autre. Je ne pensais pas que cela se produise dans les conditions présentes, où tout m'échappe. Je reviens lentement sur terre pour l'entendre lui dire. - Vous êtes splendide. Il la tourne face au miroir. Tous ses ...
    ... gestes sont lents, doux, il a peur d'effrayer sa proie si docile en apparence. Il pose ses mains sur ses épaules, effleure sa peau plus qu'il ne la caresse. Il descend le long des bras nus, s'engage sur les hanches qu'il enserre de ses deux mains soulignant la finesse de sa taille comme le ferait un couturier en train de dessiner une robe sur son modèle. Puis ses mains s'emparent de ses cheveux, les déploient sur les épaules nues. Ma femme se laisse faire, comme envoutée par ces mains qui la dessinent. Un léger sourire de plénitude s'affiche sur ses lèvres. Elle est conquise, je le vois bien ! Je lui ai demandé de séduire cet homme. Elle ne fait qu'obéir à mes désirs fous. De son côté, le rustre vainqueur la traite comme sa poupée Barbie. Puis lentement il la fait se tourner vers lui, lui prend les mains et les amènent derrière elle. Ce simple geste fait qu'il l'enlace sans qu'elle ait la moindre réaction. Je vois leurs corps l'un contre l'autre. Mon épouse a baissé les yeux, consciente de la proximité du corps de Monsieur David. Je la vois rougir mais ne rien faire pour échapper au contact. Sa position, les bras croisés derrière elle, l'oblige à faire ressortir sa poitrine qui se colle à celle de ce monstre. Lui, il est sûr de son emprise sur la douce femelle que je lui ai livrée. Alors il n'a aucune gêne à en profiter. Surtout qu'il sent bien que la belle est sous son charme. Il s'écarte légèrement d'elle pour la contempler, toujours avec cette ambiguïté du professionnel qui ...