J'aimerais du changement
Datte: 04/02/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
couple,
extracon,
inconnu,
essayage,
volupté,
BDSM / Fétichisme
nopéné,
... chance d’être restée svelte sans effort, je suis active et équilibrée et ça se voit. D’ailleurs, je viens de croiser un beau jeune homme, en complet Armani et barbe de trois jours, il a jeté un coup d’œil vers mes seins et, même très bref, son regard me rassure sur ma plastique. Mais il est vrai qu’avec tous les crédits qu’on a sur le dos, mon budget « toilettes » est voisin de zéro. Même ma lingerie, genre ado, en coton à petites fleurs, en promo chez Carrefour… Pour le soutien-gorge, ça va, j’ai des petits seins en pomme qui tiennent tout seuls, en dépit des deux bébés que j’ai mis au monde mais que je n’ai pas allaités. Mais enfin, tout cela n’est peut-être pas très affriolant. Et… justement, voilà une jolie vitrine… une boutique de lingerie que je n’avais jamais remarquée. Ne pourrais-je pas y entrer une autre fois, quand les enfants ne seront pas avec moi ? Le surlendemain, je pousse cette porte ; j’ai tapé ma mère de deux cents euros en lui mentant effrontément. La vendeuse, sans doute la propriétaire, s’avance, le sourire servile : — Madame ?— J’aimerais voir de la belle lingerie. Elle se tourne vers une étagère, saisit une boîte plate de carton blanc avec un logo qui m’est inconnu, la pose devant moi et l’ouvre. — Voici de la belle lingerie, me dit-elle. Il s’agit d’un soutien-gorge et d’une culotte, de couleur paille, très simples. Elle prend la culotte et la tend entre ses deux index : ça ressemble à un short de basket, mais en plus coquin. Il y a un liseré de ...
... dentelle blanche en bas des jambes ; le soutien-gorge est également orné du même liseré, mais sur le haut des bonnets. — C’est taillé, bâti et piqué à la main ; celui-ci devrait être à votre taille.— Mais c’est en quoi ?— En soie, bien sûr… Je peux vous le proposer aussi en bleu ciel et en prune, blanc et noir sur commande. Et son sourire, plus appuyé, prend une légère teinte ironique. Toi, ma poule, tu vas pas l’emporter au paradis, ton sourire à deux balles ; déjà que le genre de la bonne femme me déplaît souverainement, avec ses cheveux rouges, sa quarantaine adipeuse et son tailleur gris tristounet ! — Ça me plaît bien, mais ça vaut combien ? Elle m’annonce un prix, et j’ai de la peine à avaler ma salive ; elle fait mine de ne pas s’apercevoir de mon embarras et propose : — Voulez-vous l’essayer ? Je ne vais pas dire non et m’en aller comme une minable. Elle me guide vers un petit salon d’essayage avec trois miroirs, deux chaises pour poser les vêtements, et repart en tirant le rideau. Je me déshabille, un peu méfiante, en surveillant le rideau. J’enfile culotte et soutien-gorge : ils semblent avoir été faits pour moi, sauf les bretelles du soutien-gorge, un peu trop longues. Je scrute mon image multiple, pas d’erreur, je suis mignonne comme un cœur là-dedans. Mais je n’aurais jamais cru que l’on pouvait essayer de la lingerie… J’entends : — Je peux entrer ? Et avant que j’aie répondu, elle est déjà là, derrière moi ; elle pince les bretelles pour les raccourcir : — Les ...