La conspiration du climatiseur
Datte: 06/02/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... j’accepte avec joie. Ma poitrine est assez généreuse puisque je fais D et que j’adore mettre des cols en V pour les mettre en valeur. Tout en me regardant, j’imagine quelles sensations j’aurais si Alban venait à placer ses mains sur ma peau. Ses grandes et belles mains sur mes épaules. Puis sur mon dos. Sur mes hanches et… Je commence à ressentir une chaleur dans mon bas ventre et je glisse ma main vers mon intimité, lorsque quelqu’un interrompt mes rêveries en frappant à la porte. Tout en m’assurant que mon peignoir est bien fermé, je vais ouvrir la porte en maudissant la personne me privant de quelques instants de plaisirs. Persuadée qu’il s’agit, comme d’habitude, d’une des actrices venant passer commande pour son repas du lendemain, je m’apprête à râler quand je me rends compte de la personne se trouvant derrière la porte. Alban, ses cheveux blonds cendrés et sa barbe de trois jours, la main sur une grosse valise et un air gêné sur son visage. - Visiblement je te dérange, me dit-il en me détaillant de haut en bas avec un demi-sourire. Pendant quelque secondes j’oublie jusqu’à mon prénom, puis l’invite à rentrer en bégayant des paroles surement intelligibles. - Alice, me dit-il en s’asseyant sur le deuxième lit simple, je suis vraiment désolé de te déranger comme ça mais j’ai un gros souci. Mon climatiseur dans ma chambre est cassé du coup il fait 5°C, et le manager de l’hôtel ne peut rien faire pour moi. Du moins pas ce soir, surtout qu’avec toute l’équipe du tournage, ...
... il n’a pas de chambre libre. Et…enfin tu sais, tu es la seule à être seule dans ta chambre avec deux lits. Donc je me demandais si, ça ne t’embêtait pas de… enfin si je venais dormir avec toi cette nuit. Mon visage a dû tourner au rouge car il s’est empressé de préciser : - Vu que tu as un deuxième lit libre, s’entend. Ses yeux se sont abaissés vers ma poitrine et je me suis aperçue que le nœud du peignoir commençait à se défaire. - Bien-sûr, y a pas de problème. Je ne vais pas te laisser à la rue, dis-je en me rhabillant. Laisse-moi débarrasser mes affaires et la place est à toi. Il me sourit et me remercie puis nous passons une bonne partie de la soirée à discuter après que j’ai mis un pyjama. Bien entendu, la seule nuit où j’ai l’homme sur lequel je fantasme depuis des mois dans ma chambre, il ne me reste plus qu’un t-shirt débardeur qui m’arrive au-dessus du nombril et un shorty Minnie. Mais ma foi en ma bonne étoile revient quand Alban me demande s’il peut dormir sans haut car il est « plus à l’aise comme ça ». Comme si j’allais le contredire ! Il me souhaite une bonne nuit en me promettant de trouver une solution pour demain soir et il éteint la lumière. Je ne peux plus bouger. Je reste figée dans mon lit cherchant un moyen ou mille excuses pour me glisser sous ses draps et être dans ses bras. Les minutes et les heures passent et j’entends son souffle devenir plus régulier et plus lent jusqu’à ce qu’il soit endormi. Mais impossible pour moi d’en faire autant. J’essaye de ...