1. Dernières vingt-quatre heures à Saïgon.


    Datte: 08/02/2020, Catégories: fh, intermast, Oral pénétratio, fsodo,

    ... pierre menait à la porte d’entrée massive, sculptée dans un bois tropical. Le journaliste frappa trois coups, tout en surveillant la rue d’un regard inquiet. De longues secondes s’écoulèrent tandis qu’un gros hélicoptère américain passait au-dessus des toits à très basse altitude dans un bruit assourdissant. Puis la porte s’ouvrit et elle fut là devant lui. Elle portait une blouse légère de couleur rouge et un pantalon noir. Elle était pieds nus. À la vue de Craig, sa bouche se mit à trembler mais aucun son ne sortit. Elle se mit à pleurer et tomba dans les bras de l’Anglais. Elle l’entraîna lentement à l’intérieur et referma la lourde porte. Le couloir n’avait pas changé, long et toujours très propre. Le carrelage avait peut-être un peu vieilli mais la série d’estampes japonaises, certaines à caractère érotique, ornait toujours les deux murs. — Pourquoi êtes-vous revenu, Craig ? Vous êtes fou… C’est un monde qui s’écroule ici et il est peut-être dangereux pour un occidental de… Craig mit une main sur sa jolie bouche. — Je ne voulais pas ne pas revoir Saïgon au moment où tout va probablement basculer… Et je ne voulais pas partir sans vous revoir non plus, Thi Lon.— Lê m’a dit pour demain… Il faut que vous partiez, Craig, cela va devenir probablement très vite dangereux ici… Craig eut un sourire triste. — Ce l’est déjà… Dans le salon dont elle avait ouvert les deux grandes fenêtres, elle offrit un thé au jasmin. Elle lui faisait face sur un fauteuil en osier et lui était ...
    ... assis à même le sol. — J’ai appris la mort de votre mari… Elle eut un regard figé et des yeux vides de toute expression. — Son pacifisme ne l’a mené qu’à la tombe mais c’était son combat de tous les jours. Il était souvent absent de la maison mais j’admirais sa force de conviction. Elle regarda Craig droit dans les yeux. — Il m’a toujours dit de ne pas arrêter de vivre s’il venait à disparaître brusquement.— Et vous avez continué à vivre cette dernière année ? Thi Lon baissa les deux sur sa tasse de thé qu’elle tenait fermement en mains. — J’ai peur, Craig… J’ai peur.— Partez avec moi en Angleterre. J’arrangerai tout. Elle fit un signe négatif de la tête. — Non, Craig. Mon pays est ici et on aura probablement besoin de tout le monde prochainement. Et jamais je ne pourrai abandonner les enfants. Non, vous êtes gentil mais… Non. Elle reposa la tasse de thé sur la table basse et se leva. Il la regarda droit dans les yeux. Elle lui tendit se main droite. Il la prit et se remit debout. Elle l’emmena dans la grande salle de bain, pièce sobre où trônait en son milieu une baignoire émaillée en parfait état. Du robinet coula une eau pure par Dieu sait quel miracle. Elle le regarda. Sans un mot et avec un léger sourire, elle enleva sa blouse qui dévoila deux seins nus, petits, fermes et aux pointes dressées. Elle fit glisser son pantalon, enleva ses sandales et se retrouva entièrement nue devant lui. Son mont de Vénus dévoilait une discrète toison foncée. Elle avait des hanches menues et, ...