1. Dominique


    Datte: 12/02/2020, Catégories: hh, telnet, hsoumis, Oral portrait,

    ... j’étais bloqué. Au bout d’une ou deux minutes un nouveau clignotant (1 message) s’afficha, je l’ouvris. — Tu ne dis plus rien, pourquoi ?— Je ne sais pas quoi dire…— Détends-toi, je peux te poser quelques questions ?— Oui, tu peux…— D’abord, fais-moi une promesse.— Laquelle ?— Tu me promets de ne pas me mentir, sinon notre conversation n’aura aucun intérêt. Ne t’inquiète pas, je suis un homme très discret, je ne tiens pas non plus à m’afficher en public. Tu promets ?— Oui.— Alors m’as-tu menti jusqu’à présent ?— Oui.— Vas-y, rectifie la vérité, je t’écoute.— Eh bien ! mon prénom ce n’est pas Julien, c’est Dominique, je ne suis pas de Besançon mais de Dijon et je n’ai pas 44 ans : j’ai 39 ans.— Hum… C’est pas joli de mentir, lol… C’est pas grave, mais maintenant tu ne mens plus, OK ?— Oui, et moi je peux te poser une question ?— Bien sûr.— Tu es homo ou bi ?— Homo, mon cher, un vrai de vrai, ex-hétéro mais j’ai viré il y a plus de dix ans et je ne m’en trouve pas plus mal. Et toi, alors si j’ai bien compris, tu as des envies homos qui te turlupinent, c’est ça ?— Oui et non, comme je t’ai dit, je suis hétéro et je suis venu là-dessus plus pour la découverte que pour autre chose. En fait voilà, ma femme vient de partir et je me retrouve seul chez moi, je déprime un peu et j’ai besoin de me changer les idées et puis aussi de discuter un peu sans doute. Après cette présentation, notre conversation s’entama vraiment et dura plus d’une heure ; lui ne dit pas grand-chose le ...
    ... concernant, mais il me fit beaucoup parler, je me confiais sans trop de mal ni de pudeur car sa manière de s’exprimer était compréhensive et attentionnée. Et puis j’avais besoin de parler, alors je lui racontai mes déboires avec Françoise, sa manière ignoble d’agir et la peine que j’en ressentais. Il sut m’apaiser et me conseiller. Lorsque nous coupâmes enfin, je me sentais léger et mieux dans ma peau. Avant de partir il me demanda si je désirais que nous continuions ces échanges. Je lui répondis « oui » avec beaucoup d’empressement, alors il me fixa un rendez-vous pour le lendemain. Même lieu même heure, crut-il bon de préciser. Je pensais à ça toute la journée, cette idée m’obsédait, j’avais le sentiment d’avoir trouvé un ami à qui me confier et ça, j’en avais vraiment besoin. Le soir, un quart d’heure avant l’heure dite, j’étais branché, j’avais mis mon paquet de cigarettes à côté de moi et j’en éteignais une pour allumer l’autre. Enfin, le clignotant tant désiré apparut : 1 message. Je m’empressai d’y répondre. — Bonjour Dominique, tu as passé une bonne journée ?— Oui, bien meilleure grâce à toi.— Ah bon ? Raconte-moi ça.— Ça m’a fait du bien de te parler, on ne se connaît pas, on ne s’est jamais vu mais tout de suite j’ai ressenti un bon contact avec toi, je me suis senti en confiance et à l’aise.— Eh bien ! dis-moi… N’en fais pas trop, mon poulet. D’un coup je me trouvai mal, au point que j’ai failli raccrocher.« Mon poulet ! Pourquoi m’appelle-t-il «mon poulet» ? Oui, bien sûr, ...
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