Les réfugiés (1)
Datte: 13/02/2020,
Catégories:
Lesbienne
Les réfugiés Après avoir traversé en voiture, la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie, la Croatie, l’Italie, La Suisse, la famille Ben Jalloud arrive enfin en France, le pays des libertés. Toutes ces tribulations et revers de la vie ont soudé les membres de cette communauté. Le père, bien que médecin réputé dans son pays cache son identité et se déclare propriétaire terrien, ce qui n’était pas un mensonge, vu que sa famille possède de grands territoires, terrain de luttes fratricides. Rapidement, la famille est dirigée vers une ferme familiale dans la Bauce ou la famille Dutrou l’accueil à bras ouvert, les moissons pointant le bout du nez et des bras en plus ne sont jamais mal venus. J’en profite pour faire les présentations Dr Ali Ben Jalloud le père 50 ans, une belle prestance, parlant couramment le français. Wouarda, la mère, Femme soumise à son époux de 45 ans. Alicia, l’ainée 21 ans, étudiante en lettres orientales à Beyrouth. Akim, 20 ans, étudiant au lycée technique en agriculture. Lilia, 18 ans la cadette vient de finir son bac. Jean Dutrou, Agriculteur, 49 ans, adepte de José Bovet. Viviane son épouse 48 ans. Julot son fils aîné 22ans prévu pour reprendre l’exploitation familiale. Lolette, la cadette 19 ans, un peu fofolle. — Bien venue chez nous dit Jean, vous tombez on ne peut mieux, on arrive en plein dans la récolte et vos bras pourront bien nous aider. — Merci de ton accueil, répond Ali. Notre famille t’aidera le mieux possible, mais laisse nous d’abord ...
... nous installer. La ferme qui est énorme comprend 4 bâtiments et la famille Ben Jaloud s’en voit attribuer une avec un confort acceptable dans un premier temps. Les premiers jours sont durs, le travail n’attend pas et très rapidement quelques petits problèmes arrivent avec le premier repas. La mère refuse de manger de la viande car elle n’est pas sûr qu’elle soit Hallal. Le mari ne voulant pas trop la brusquer, après ce long voyage, prend Jean à part : — Excuse là, mon ami, mais elle vient d’une famille un peu trop à cheval sur les traditions, mais déclare que tu l’as achetée chez le boucher juif. — Merci de trouver des solutions très soft, je pense que malgré tout, on rencontrera encore pas mal de problèmes, il faudra qu’on en discute avant qu’ils explosent et qu’on se braque sur des positions inutiles. C’est quand même le choc de deux cultures. — Wouarda, tu peux manger ta viande sans problème, la bête provient d’une boucherie kascher, tu sais que les juifs et nous, faisons la même boucherie. C’est ainsi que le repas se déroule normalement, les musulmans acceptant que le boucher qu’il soit halal ou kascher soit suffisant, le principal étant que la bête soit égorgée proprement. L’après midi, le travail reprend et on peut dire que toute la famille Ben Jalloud y met du cœur et la récolte avance bien, si ce n’est un inconvénient qui faillit tourner au drame et ce n’est qu’à un réflexe exceptionnel de Jean que tout s’est bien passé, avec leurs voiles lourds, la plus jeune des ...