1. Les réfugiés (1)


    Datte: 13/02/2020, Catégories: Lesbienne

    ... filles a été happée par une machine et le voile était complètement déchiré et une partie des habits arraché, découvrant une magnifique fille à la vue de tous. Jean, éprouvé par ce qui aurait pu être un drame appelle Ali. — Désormais, je veux que tout le monde soit dans une tenue adaptée au travail, je fournirai les habits, si nécessaire. Je ne veux pas risquer un autre accident qui ferait trop plaisir aux cons qui ne voient en l’étranger qu’un ennemi. C’est plus une question de religion, ce que je m’en fous comme de l’an quarante, mais une question plus générale de politique dans la région. Ces imbéciles incultes seraient capables d’y voir la main de Dieu. (qui de toute façon est le même) — On fera comme tu le souhaites et je te remercie encore de faire tout ce que tu fais pour nous. — Oh ! Les filles et ma femme, vous rentrez illico à la maison et vous vous mettez dans une tenue de travail et pas dans une tenue pour aller à la mosquée. Les voiles et autres, vous les laisser dans la chambre, je veux tout le monde en chandail et pantalon court. — Mais, commence l’aînée, la cadette étant toujours sous le choc d’avoir failli passer dans la moissonneuse batteuse lieuse et d’en être ressortie sous la forme d’une botte de foin ensanglantée. — Mais quoi ? Rugit le père, on conteste mon autorité ! — Oui père, que va dire l’Imam ? — C’est pas lui qui nous nourrit, loge, etc.. Exécution ! Insidieusement, Julot, apprécie d’un regard intéressé, les jolies formes dévoilées de Lilia, son ...
    ... père le voyant — Julot, va dans la réserve de linge et essaye de trouver des tenues qui conviennent à tout le monde. On se dépêche, avant que le soir ou l’orage arrive. — Venez avec moi, dit Julot en tendant la main à Lilia pour l’aider et la soutenir après ces émotions. Rougissant comme une tomate trop mûre, elle accepte l’aide proposée et les femmes de la tribu Ben Jalloud se dirigent vers la ferme. L’aîné aussi. — Akim, tu veux aussi te changer ? Je te rappelle qu’on est pressé par le temps. — Non, père, mais c’était pour surveiller. — Je ne te l’ai pas demandé, on nous a demandé de continuer à travailler et pas à fainéanter. — Oui père, excuse-moi, je pensais bien faire. Le soir venu, les deux familles se réunissent. C’est alors que le père Ben Jalloud prend la parole. — Mes enfants et ma femme chérie, j’aimerai faire une déclaration : Nous avons abandonné la terre de nos ancêtres, nous avons été accueilli par Jean et sa famille qui ont d’autres traditions que nous. Pensez- vous que c’est à eux à s’adapter aux nôtres qui sont rattachées à un passé qui s’éloigne à grand pas ou à nous à nous adapter à cette nouvelle terre, nouvelle culture. Je ne vous dis pas de renoncer à votre foi, mais entre la foi et les habitudes, il y a un fossé énorme. Si vous prenez une décision se rattachant à notre culture qui est en opposition avec celle d’ici, je veux qu’elle soit clairement motivée par le Saint Coran et non pas une élucubration d’un soi-disant imam qui sait à peine lire et qui ...
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