1. Le club des nymphes - tome II (4)


    Datte: 13/02/2020, Catégories: Hétéro

    ... des buts caritatifs. De temps en temps il organise aussi des soirées privées à l’école. Tandis que les camarades d’Arthur repartent à la recherche de leur parrain, je fais un peu plus connaissance avec ce dernier. Il porte de grosses lunettes rondes ; ses cheveux sont en bataille et ses vêtements sont débraillés. Il me décrit son parcours plutôt classique et me demande des conseils pour les cours. Je m’efforce de me montrer aussi utile que possible, mais tout en conversant avec lui, mon regard est attiré par une scène qui se joue un peu plus loin ; Élodie est en pleine discussion avec Nathan. Ça n’a pas l’air de se passer comme dans le meilleur des mondes. Je serais curieux de savoir ce qu’ils se disent. Du coup, Morgane s’est éloignée. C’est peut-être l’occasion de lui parler. Je m’excuse auprès de mon fillot et le quitte. Je ferai mieux connaissance avec lui plus tard. — Alors, la soirée te plaît ? demandé-je à Morgane en m’approchant d’elle. — Oui, c’est agréable, mais je crois que j’ai un peu trop bu, rigole-t-elle. — Contente de ton parrain ? — Oh oui, ça peut aller. Nathan a l’air sympathique. Et puis, c’est le président des élèves… — Hé, Morgane ! l’apostrophe la voix de David. Y’a ton parrain qui te cherchait. — Ah bon ? Je m’en vais le rejoindre alors. — Désolé, mec, me lance un David moqueur tandis que Morgane s’éloigne, mais pas touche à la fillote du Préz’. C’est les ordres… Hé ! Devine qui est ma fillote ! — J’en ai rien à faire ! sifflé-je, prêt à me tirer. — ...
    ... Ondine Durand ! s’exclame-t-il. Le hasard fait bien les choses, hein ! Finalement, y’a une justice. L’année dernière, tu avais eu le canon, et moi le pauvre con. Cette année, c’est l’inverse ! Je m’éloigne avant de lui foutre mon poing dans le nez. Morgane a rejoint son parrain, mettant fin à la conversation avec ma sœur. Je cherche des yeux cette dernière. Elle me sourit et sort du cocotier en roulant exagérément des fesses. Je la suis. Le moment est venu de lui parler. Je ne sais pas ce que je vais lui dire exactement, mais il faut que je lui parle. — Et toi qui prétendais avoir muri ! lui sifflé-je dans ce couloir vide. La vérité, c’est que tu n’as absolument pas changé. — Thomas ! se retourne-t-elle en arborant un large sourire. Je me doutais que tu me suivrais. Tu n’attendais que le moment où je m’isole pour me rejoindre, n’est-ce-pas ? — Alors tu t’imagines m’avoir tendu un piège ? — Disons plutôt que j’attendais de me retrouver seule avec toi, moi aussi. J’attendais ça impatiemment. Tu me manques énormément à l’appart, tu sais ? — Tu n’as pas pu t’en empêcher ? rugis-je. Venir encore tout gâcher, faire du mal. Tu n’es douée que pour ça. — Tu es en colère ? demande-t-elle en se dandinant comme une traînée. Parce que ça m’excite quand tu l’es ; tu es si sexy quand tu es en colère… J’en mouillerais ma culotte si j’en avais une ! — Tu crois m’avoir de cette manière ? Encore cette histoire de pari ? Tu es pathétique ! — Si tu ne veux pas baiser, je peux toujours te sucer, et ...
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