1. Le club des nymphes - tome II (4)


    Datte: 13/02/2020, Catégories: Hétéro

    ... on oublie le pari pour cette fois si tu veux ; ça comptera pour du beurre ! déclare-t-elle en se rapprochant de moi et en tentant de me palper l’entrejambe. — Arrête ! lui ordonné-je en lui attrapant la main et en la serrant fortement. Elle me fixe du regard, les yeux grands ouverts. Une lueur étrange y brille : une excitation pas feinte. Prendre conscience qu’elle ne fait pas semblant me désarçonne. Je relâche mon emprise. Elle en profite pour me coincer le long du mur, se coller et se frotter à moi. Elle essaye de m’embrasser mais je tourne la tête pour l’en empêcher. Du coup, elle m’embrasse dans le cou. Bien malgré moi, une vague de frissons me parcourt l’échine. — Alors, petit frère, dis-moi que tu n’as pas envie de moi, si tu le peux… — Tu es folle ! — Laisse-toi aller, petit frère ; je ne souhaite que te faire du bien. Imagine tout ce que tu pourrais me faire… Je suis prête à tout accepter, et même plus ! Tu me la mettras où tu veux. Tu peux même me faire mal si tu le désires. Bien malgré moi, les images envahissent mon esprit, ainsi que les souvenirs du cadeau de Sarah et de la soirée où elle a voulu me convaincre de pousser Louise à retirer sa candidature à la présidence. Fantasmer sur une personne pendant des années ne s’oublie pas si aisément. Même si je ne veux pas coucher avec elle, même si je sais que je ne vais pas le faire, je ne peux m’empêcher d’avoir une érection. Élodie la ...
    ... sent et se frotte d’autant plus. La chaleur de son corps, son souffle dans mon cou me font trembler et transpirer. — Je le savais, frérot ! crie-t-elle victoire. C’est encore en toi. Je le savais que ça ne pouvait pas disparaître si facilement. Je t’aime, petit frère. Tu n’as qu’un mot à dire et je suis à genoux. Je la veux dans ma bouche ! Je vais te sucer comme jamais. Tu n’as qu’à me l’ordonner. Vas-y, dis-moi oui ! Non ! Non ! Non ! Pourquoi est-ce si difficile à prononcer ? Je me suis déjà retrouvé dans cette situation, l’année dernière. J’ai réussi à la repousser une fois ; je devrais pouvoir le refaire. Pourquoi mets-je si longtemps ? Et Élodie qui me palpe l’entrejambe… Et ses seins collés à mon torse… Et cette peau si douce, autrefois si inaccessible, à portée de doigts… Comment ai-je pu la laisser prendre le dessus si facilement ? Pourquoi a-t-elle encore aujourd’hui tant de pouvoir sur moi ? C’est injuste ! J’aime Louise de tout mon corps. J’aime Louise à la folie. Je ne devrais donc plus être attiré par ma sœur. Louise est ma force ! Louise est ma foi ! Je sens la raison revenir à grand pas. Vas-y ! Non ! Non ! Non ! — Non ! lâche une voix désespérée qui n’est pas la mienne. Mon visage se tourne sur le côté ; je découvre Louise, les larmes aux yeux. Je n’ai pas le temps de balbutier le moindre mot qu’elle se sauve en courant. Je repousse d’un coup ma sœur et me lance à sa poursuite 
«12...5678»