1. Morahia


    Datte: 16/02/2020, Catégories: fh, asie, volupté, Oral pénétratio, conte,

    Une sourde rage monta en moi, mon cœur cognait fort dans ma poitrine, tous ces efforts pour, au final, manquer le dernier métro ! — Merde ! Et re-merde ! Les lumières de la dernière rame disparaissaient dans le boyau obscur. Il s’en était fallu d’un cheveu ! Je m’assis sur un banc pour reprendre mon souffle. La station était presque déserte, des équipes de surveillance ou de nettoyage investissaient peu à peu l’endroit. J’en avais plein le dos, j’avais passé une journée de merde, qui avait fini par une interminable réunion de merde ! Mon rythme cardiaque revenu à la normale, je me levai pour remonter à la surface et rentrer en taxi quand j’eus la surprise de sentir la terre trembler sous mes pieds et d’entendre le grondement caractéristique d’une rame qui arrive en station. Impossible ! J’ai la berlue ou quoi ? Effectivement, une rame de métro arriva dans un bruit de freins malmenés et s’arrêta. Sans me poser de question, je montai par la première porte qui se présentait à moi. Pourtant, ma montre et la pendule murale indiquaient la même heure ! J’étais pourtant certain d’avoir raté le dernier Métro ! Après tout, tant mieux ! Les fesses en marmelade à cause d’une position assise prolongée par l’interminable réunion, je décidai de rester debout et m’agrippai à un poteau. Un coup d’œil aux alentours pour me rendre compte que la rame était totalement déserte. Le signal sonore nous avertissant de la fermeture des portes raisonna dans mon crâne. Quelqu’un monta précipitamment. ...
    ... Comme d’habitude le démarrage fut brutal et la jeune fille n’eut que le temps de saisir le même poteau que moi pour éviter la chute. Elle me heurta, se remit sur pieds et tourna son visage vers moi pour s’excuser dans une langue que je ne compris pas. D’un signe de tête et d’un sourire intimidé je lui fis savoir que ce n’est rien. Que s’est-il passé ? Impossible de l’expliquer. À l’instant où elle posa ses yeux bridés sur moi, je fus complètement subjugué. Quelque chose s’alluma dans mon subconscient qui me disait que, dorénavant, rien ne serait plus pareil. Elle ne devait pas mesurer plus d’un mètre soixante, le visage légèrement ovale, les cheveux longs, noirs avec des reflets roux ou violets selon sa position sous les néons. Elle avait un petit nez, de jolies pommettes, une bouche bien dessinée. De son visage souriant émanait une sorte de calme et de sérénité naturelle. Cette magnifique créature était vêtue d’un tee-shirt qui moulait une poitrine menue, et d’un blue-jean de bonne facture. Ses pieds, tout aussi petits que le reste, étaient chaussés d’espadrilles. Je sus que, même si elle descendait à la prochaine station, je n’oublierai jamais cette fille du soleil levant. En fait, nous sommes restés seuls à nous observer en catimini pendant trois stations. Je n’essayais pas de converser avec elle, j’avais trop peur de l’effrayer et de la voir s’enfuir en courant. J’eus juste le courage de pointer un index vers moi en disant mon prénom. Elle en fit autant et j’appris qu’elle ...
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