1. Morahia


    Datte: 16/02/2020, Catégories: fh, asie, volupté, Oral pénétratio, conte,

    ... s’appelait Morahia. — Et bien Morahia, tu m’as totalement chamboulé la cervelle ! Lui dis-je.— Elle leva un sourcil étonné et me répondit quelque chose dans sa langue natale. Nous rîmes car nous savions que nous ne nous étions pas compris.— Japon ? Demandai-je en articulant bien.— Coréa ! répondit-elle en souriant. A la quatrième station, elle me fit un signe de tête pour me saluer et, avec la souplesse d’une chatte, descendit sur le quai. Mes entrailles se crispèrent, je ne voulais pas la perdre ! Non, pas tout de suite, pas comme ça ! Une fois sur le quai, elle se retourna pour me lancer un regard appuyé, puis, voyant que je ne sortais pas là, tourna les talons. En deux enjambées, je bondis hors de la rame en manquant de me faire coincer dans les portes qui se refermaient. Là-bas, c’est elle ! Oui, c’est bien elle qui monte les escaliers. Je l’observai de loin en la suivant. Nous nous retrouvâmes dehors à l’air frais. Les rues étaient presque vides à cette heure-ci, d’ailleurs, je ne me souciai même pas de savoir où j’étais. Je ne quittai pas sa silhouette des yeux. La belle asiatique se mouvait avec une infinie grâce. J’accélérai le pas quand elle tourna au coin d’une rue, lorsque je débouchai au carrefour, Morahia avait disparu. Je fis quelques pas, le cœur battant de rage et entendit le bruit d’un trousseau de clefs qu’on manipule. Je tournais la tête… Elle était là, en train d’ouvrir une grille de fer forgé. Lorsqu’elle m’aperçut, son visage s’éclaira d’un large ...
    ... sourire, découvrant ainsi de superbes dents qui me firent penser à des perles de nacre. Je m’avançais vers elle et, comme elle tenait le portillon, j’entrai. De temps à autre, elle me lançait un regard plein de douceur, accompagné de son éternel et apaisant sourire. D’un geste gracieux, Morahia m’invita à entrer chez elle. — C’est pas possible, je rêve ! Me dis-je. Elle me fit asseoir dans un confortable fauteuil, me servit un petit verre de saké. Elle déposa devant moi un long kimono bleu marine orné de dragons en me désignant un paravent, puis s’absenta. Lorsqu’elle revint, quelques minutes plus tard, elle était aussi vêtue d’un kimono chamarré aux couleurs vives. Il était en soie à larges manches, il moulait son corps comme une seconde peau, mettant ainsi en valeur toute sa féminité. C’est comme ça que je remarquai qu’elle était nue dessous. Morahia s’inclina légèrement et me fit signe de la suivre, nous passâmes dans la pièce d’à côté et prîmes place sur un tapis rectangulaire, l’un en face de l’autre, dans la position du lotus. Tandis qu’elle préparait du thé, je parcourais la pièce des yeux, il y régnait une semi-pénombre où brillaient ça et là les têtes rougeoyantes de quelques bâtonnets d’encens qui diffusaient un agréable parfum de jasmin. Je dégustai donc du thé aux arômes subtils en compagnie d’une jeune asiatique que je ne connaissais même pas, mais qui exerçait sur moi une attirance contre laquelle je ne voulais même pas lutter. Pendant la dégustation du divin breuvage, ...
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