Résonance primitive 4
Datte: 21/09/2017,
Catégories:
Partouze / Groupe
... fil ressort, et claque contre le mur. Quelques seconds d’énervement à essayer de l’attraper dans le noir, et je lâche dans le micro ; - Putain ! Qu’est-ce que c’est ? - C’est moi mon d’Jo, ouvre, j’ai un problème. Manon ! Je regarde l’heure dans le salon. Il est presque 3 heures du matin. Sans pouvoir encore vraiment réfléchir, j’enfonce le bouton, entend la porte qui s’ouvre, et raccroche le combiné qui m’échappe à nouveau, et refait le coup du yo-yo. J’allume ma lampe tube et enfile mon pantalon et un gilet qui traine. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? À cette heure, elle devrait être chez sa copine en train de pioncer après sa soirée cyprine à volonté. Lorsque j’ouvre la porte deux minutes plus tard, elle n’est pas seule. Elle soutient contre elle une fille de son âge, une de ses amies de sa soirée pyjama. La fille semble un peu dans les vapes, le regard au sol et les cheveux dépeignés. J’aperçois des traces de larmes séchées sur ses joues et un vestige de maquillage. - C’est Solène, une copine. Me dit-elle. Tu peux nous laisser finir la nuit chez toi ? On est complètement crevés, et un peu saoules aussi. - Sans déconner !? J’ironise. Autant dire que je suis méfiant. Je sonde Manon. Cherche l’arnaque. Elle aussi est maquillée. Noir aux yeux, fard à paupière bleu nuit légèrement pailleté, gloss fraise Tagada, et quelques paillettes jusque dans les cheveux. Toutes les deux sont en robe sous leur gros manteau d’hivers. Pour ce qui est des jambes, ma main au feu que ce sont des ...
... bas. Si Manon a l’air intact, ce n’est pas le cas de Solène. Je jurerai qu’elle s’est battue, ou plutôt, qu’elle s’est fait battre. Je les autorise à entrer, toujours pas sûr que ce soit une bonne idée. - Oh merci mon d’Jo. Tu peux pas savoir la galère. - Pas sûr de vouloir savoir. Lui répondis-je la mâchoire serrée. - On ne pouvait pas rentrer chez nous à cette heure, et dans cette tenue, dans cet état. T’imagines la tronche de nos parents ? - Les veinards. - Il n’y avait que toi qui… Je l’empêche de tartiner - C’est bon, j’ai compris, crache le morceau ! - Même la nuit t’es grincheux ? La petite salope s’amuse. Elle croit que j’ai encore 20 ans ou quoi ? Elle sait que je viens de passer la soirée à baiser avec ses parents et que j’ai besoin de récupérer. - Vas-y, raconte ! Que l’on puisse se coucher. Demain, je me lève tôt. - C’est quoi « tôt » dans ta relativité ? Elle m’agace d’avoir raison. En ce moment, me lever tôt, c’est avant midi. Ou au pire avant 14 heures. - Aller ! Crache ! - Ok. Notre soirée pyjama a dérapé. - Nooon !? J’ironise encore. - On était chez Sandrine, enfin, chez les parents de Sandrine absent pour le weekend. La soirée était plutôt chaude. - J’imagine. - Sandrine était en train de tester son double gode, qu’elle venait d’acheter, sur Solène pendant que je m’occupais de son cul à grand coup de… - Ah non hein ! Pas de détails ! - … Ok ! Ok ! Bref, Solène prenait grave son pied, d’autant plus que Sandrine lui léchait aussi le… - Pas de détail j’ai dit ! - ...