1. Underground - La Cave


    Datte: 18/02/2020, Catégories: fhhh, voisins, copains, nympho, Oral fist, double, Partouze / Groupe fsodo, uro, scato, exercice,

    - Préface -Souterrains… Boyaux kilométriques. Entrailles et viscères refoulées. Ténébreux envers, où résonnent des cris depuis longtemps noyés. Fondations creuses. Ventres insondables des maisons-mères, d’où tout vient. Organes anthracite des métropoles grises, d’où tout sort. Vide horrible, où tout retourne. Souterrains… De nos vieux souvenirs qu’on relègue à la cave – nos secrets de famille – s’élève par temps humide une forte odeur de tombe. Le cheval à bascule apparaît squelettique. Des fantômes de meubles témoignent de vies passées, presque abandonnées. Le caveau des cadeaux maladroits, pudiquement voilés d’une solide chape de poussière, rivalise d’épouvante avec l’ossuaire des jouets qu’on voulait réparer depuis l’Éternité. Là, des poupées démembrées, gisantes en charniers, nous renvoient par flashs aveuglants à des temps oubliés, reptiliens… Les catacombes de nos innocences prétendent à l’attention des paléontologues. Et si l’on creuse encore, au plus profond de soi, une musique lourde, sourde, amplifiée, obsédante, martèle les secondes comptées, et des lueurs malades agrandissent nos ombres jusqu’à les faire se fondre dans l’obscurité… Lecteur, c’est rock’n’roll, on t’aura prévenu. Un steak saignant pour une note bleue, version métal. De l’intense, du saturé, en rafales stroboscopiques. Ça dessaoule comme un mauvais whisky, et ça laisse pas meilleure haleine, mais ça nettoie les intestins. Vaut mieux manger avant, c’est tout. Alors passe ton chemin, toi qui n’admets ...
    ... que l’amour au grand jour, toi qui ne reconnais ni le travail d’orfèvre, ni celui d’un Orphée… Mais toi qui apprécies toucher parfois le fond, ou toi qui te délectes de chutes aux enfers, alors approche. C’est par là, tout prêt, chez toi… Ci-dessous ! Amanite. Aujourd’hui, c’est encore un dimanche de merde. Il pleut comme vache qui pisse, le Champion est fermé, je me fais chier grave… Histoire de passer le temps, j’ai mis un gros film de boules sur le DivX du salon, dans l’idée de me branler une fois ou deux devant, mais le cœur n’y était pas : après avoir souillé un essuie-tout sans en retirer de jouissance, je ne bande plus du tout et je m’emmerde toujours autant. Alors j’appelle Nicolas, des fois qu’il aurait des idées pour passer le temps. Une sonnerie, deux, il répond à la quatrième : — Tu fais quoi c’t’aprèm’, je lui fais.— Ben là, on est aux Vénètes, avec Stéphane et David, tu viens ?— Ouais, ok, j’arrive… Évidemment, là, c’est écrit en vrai français, même si ça a l’air un peu approximatif, mais dit avec l’accent « Zef », avec la gouaille du deux-neuf, ça arrache trop. Je passe mon cuir, j’attrape mes clés sur la table, je sors en verrouillant la porte et je franchis les escaliers en bondissant d’un entresol à l’autre, huit marches par saut. Fastoche, c’est de la descente. Arrivé dans le hall, je tombe sur Barbara, la meuf de Ronan, assise par terre contre le mur, devant la porte d’entrée, une main posée sur le goulot ouvert d’une bouteille à moitié vidée de whisky pas ...
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