1. La lecture Chapitre 5


    Datte: 19/02/2020, Catégories: Dans la zone rouge,

    ... vers le devant vers la poitrine » J'ai beaucoup de mal à me concentrer sur la lecture du texte à l'écriture fine et délicate devant mes yeux. Ma respiration devient plus courte. Je sens parfaitement que je suis en train de mouiller et de perdre la tête. L'homme ne dit rien. Je perçois juste sa respiration, son souffle chaud qui lui aussi s'accélère alors que je poursuis la lecture. Et puis, ça y est ! Un frôlement d'abord, celui de la manche de sa veste d'intérieur. Sur la peau nue de mon bras. Puis sa main, sur le fin tissus qui couvre mes épaules. Je ne peux faire autrement qu'interrompre ma lecture tant je suis au bord de l'évanouissement. Je désire depuis si longtemps cette main sur moi que ce toucher me semble irréel. Puis son autre main, qui se pose sur la peau nue de mon cou. Je ne sais pas s'il me regarde de ses mains, me touche ou me caresse. Mais je flotte dans un délice. Ses deux mains entourent maintenant mon frêle cou dont il doit sentir les artères battre à tout va. Car mon coeur s'emballe, violent, incontrôlable. Ses doigts exercent une pression, douce au début puis de plus en plus forte. Je n'ai pas peur. Pourtant je suis fragile, à sa disposition, offerte et docile. Il le sait autant que moi. Ses doigts accentuent la pression. Le sang se met à battre dans ma tête. La chaleur gagne mon visage. S'il veut m'étrangler, c'est égal. Je suis à lui. Un instinct de survie peut-être, me fait bouger les jambes et ouvrir ma bouche à la recherche de l'air qui me ...
    ... manque. Ce doit être un signe pour lui car il relâche son étreinte. Le sang afflue à nouveau dans mon cerveau. - Reprends ta lecture, Chantal. Ne te préoccupe pas de moi. Je ne te veux aucun mal, bien au contraire. J'ai maintenant envie de découvrir ton corps avec ce qui me sert d'organe de vision. Lentement, docilement, je m'exécute. Ses deux mains glissent sur mes épaules, écartent le col trop large de ma chemisette, puis très doucement descendent sur ma poitrine. Elles marquent une pause, comme pour attendre le moment favorable pour aller plus loin dans leur exploration. - Tu aimes ? Je reviens sur terre pour trouver les mots et lui répondre - Oui, monsieur. Je trouve que monsieur sonne faux. Je me sens ridicule d'être ainsi soumise et à mes fantasmes et à la volonté de cet homme qui au départ n'est rien pour moi. - Demande-moi de continuer alors. Cette fois son ton est presque autoritaire. Mais j'ai tellement envie de sentir ses « yeux » sur mes seins que je n'hésite pas à lui répondre. Car j'ai vraiment le sentiment qu'il me regarde avec ses mains. - Continuez, monsieur. - Continuer à te caresser ? - Oui, s'il vous plait. - Très bien. Mais continue à lire. Je comprends bien que cette simple phrase constitue pour moi et pour lui un deuxième aveu, après lui avoir donné mon accord pour qu'il me touche aujourd'hui. Aveux de la soumission d'une femme à la lubricité d'un homme. Jamais auparavant je ne m'étais soumise à la volonté affirmée d'un être. Jamais, et ici, ce simple aveu ...