1. Solstice d'un fleuve


    Datte: 26/02/2020, Catégories: f, ff, ffh, inconnu, enceinte, fépilée, vacances, bain, voyage, collection, amour, miroir, vidéox, odeurs, ffontaine, Masturbation Oral fgode, jouet, lavement, uro, BDSM / Fétichisme nostalgie,

    ... j’ai peut-être un revolver caché dans l’anus, qui sait, dis-je en me déshabillant complètement. Moi aussi, j’aime bien être fouillée. Couchée sur le dos, les jambes relevées comme chez ma gynécologue, je lui présente mon bassin avec complaisance, et elle prend un malin plaisir à explorer tout à tour mes deux orifices en y plongeant deux doigts préalablement humectés de ma salive, geste professionnel et cependant exquis pour qui sait en apprécier l’impudeur. Puis elle enfouit sa tête entre mes cuisses pour débusquer le clitoris entre les grandes lèvres nouvellement glabres. Sa langue tapote le petit bouton érectile en petits coups réguliers et rapides. Mes gémissements de plus en plus aigus l’encouragent à poursuivre jusqu’à me donner la jouissance. Puis elle se met nue à son tour, offrant à mon regard son abondante toison pubienne, doux poils châtains et bouclés qui s’insinuent entre mes lèvres lorsque je me glisse jusqu’à sa petite colline des délices. Elle est aussi réactive que multiorgasmique, se révélant une inépuisable gourmande : elle devait avoir très envie de moi et depuis longtemps. Une fois nos désirs apaisés, Élodie redescend chercher une couverture dans laquelle nous nous blottissons nues pour nous émerveiller de la nuit. Les réverbères alignés délimitent la surface sombre des eaux. La lune vient de se lever, gibbeuse et embrumée de vapeurs urbaines. Je m’endors sur cette image, la tête posée sur une épaule accueillante et frêle, pour un sommeil profond, immergé ...
    ... dans des parfums grisants, et peuplé de rêves d’amours de filles plus belles les unes que les autres. Vendredi 26 juin L’aurore nous réveille en commençant par ma douce amante des toits qui m’offre un petit déjeuner royal, avec des croissants qu’elle est descendue acheter pendant que je prenais ma douche. Elle doit me quitter tôt afin de prendre son service, mais me confie la clé de son appartement que je dois laisser dans la boîte aux lettres, afin que je puisse prendre mon temps. La décoration est soignée et originale, révélant un goût des voyages et de l’exotisme. La voie rapide me conduit à Rennes, vers la prison centrale, le seul établissement pour peines de France qui soit réservé aux femmes, un endroit glaçant qui sent l’humidité autant que le désespoir, construit sur ordre de Napoléon III. Carte d’identité en mains, je me présente à l’accueil pour demander une visite au parloir pour Madame Tiffany Paul. — Elle n’est plus ici, m’indique la gardienne en consultant son registre : elle est en libération conditionnelle depuis deux mois.— Pourriez-vous m’indiquer son adresse, alors ?— Non, je ne l’ai pas. Désolée. Coup de fil immédiat à Élodie, qui n’était pas informée de cette libération. Elle me dit qu’elle va se renseigner et me rappelle un quart d’heure plus tard. — J’ai son adresse : 12 rue des Aulnes, à Aulnay-sous-Bois, dit-elle. C’est dans le 93. Elle habite là depuis sa sortie, et normalement, si elle respecte les conditions de sa libération conditionnelle, elle y ...
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