1. Mister Hyde - 12


    Datte: 27/02/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... caressée, juste avant de vous écrire. J’attends impatiemment de vos nouvelles et je vous baise le pied en signe de soumission. Frédérique » La réponse arriva par texto aux alentours de dix-neuf heures : « Tu m’attendras au donjon dès que Franck dormira. Tu seras nue, à quatre pattes, le dos tourné vers la porte. Veille à te bander les yeux et à te bâillonner. » L’impatience et le désir de Frédérique montèrent en flèche. *** Obéissante, elle l’attendit dans la position qu’il avait exigée. Et l’attente fut longue… Il débarqua du dernier train et se rendit au loft sans se presser. Il aurait, sans problème, pu prendre le train de l’après-midi et arriver vers dix-sept heures mais Frédérique attendait de lui qu’il la punisse, user sa patience et ses genoux étaient incontestablement une mise en condition idéale pour ce qu’elle allait subir. Il entra, jeta son sac au pied de l’escalier après en avoir sorti plusieurs objets puis extirpa ses attributs de son pantalon. Voilà, il était fin prêt. *** Frédérique s’attendait à bien des vicissitudes mais certainement pas à un sexe s’enfonçant en elle par la porte étroite. Elle avait senti une main entre ses épaules et avait aplati son torse sur la surface rêche de la moquette bon marché puis, sans autre forme de procès, le propriétaire de la main l’avait sodomisée. Non que cette entrée en matière lui déplût, bien au contraire mais ce n’est pas ainsi qu’elle avait imaginé leurs retrouvailles. Depuis le temps qu’elle était à quatre pattes sur ...
    ... cette fichue moquette qui lui râpait les genoux et les coudes, elle avait eu mille fois le temps de se représenter la scène pourtant, pas une seconde elle n’avait pensé à cette option. Elle en avait cependant envisagé un certain nombre mais toutes débutaient par une explication de la part de son Maître. A sa décharge il faut dire que toutes les punitions qu’elle avait eu à subir avait commencé ainsi, par un discours de Frédéric sur le « pourquoi », plus rarement sur le « comment ». Et, tandis qu’il la besognait et qu’elle y prenait du plaisir, elle comprit qu’elle venait de passer un cap : ce n’était plus un jeu. *** Frédéric avait eu de Frédérique exactement la vision qu’il espérait : son cul. Depuis une semaine, il en rêvait toute les nuits avec une constance qui horripilerait le plus fidèle des amants. Alors… alors… Il n’avait pas résisté à l’envie de plonger dedans. Et il s’y sentait bien ! Bon sang qu’il s’y sentait bien dans ce cul ferme et avenant, accueillant et généreux. Il donna une plus grande amplitude de mouvement à son bassin et se mit à sourire. Il repensait à ce fameux soir, celui où elle lui avait offert de faire d’elle tout ce qu’il voudrait, celui où il avait trompé le désir de ses mains en caressant la cheminée. Ce soir, d’une certaine façon, il bouclait la boucle puisqu’il la ramonait de toutes ses forces. A propos de bouclage, il se rappela la promesse qu’il s’était faite en enfournant dans sa poche le minuscule cadenas en or que Frédérique avait laissé ...
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