1. Les réceptions de M. Le Marquis (Partie V)


    Datte: 22/09/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    Nous allons nous poster sur le parvis comme ordonné par Monsieur. Aucun signe des invités. Pourvu qu’ils ne tardent pas car nous sommes exposés. Nerveusement, je parcours du regard l’immeuble dont les fenêtres donnent sur nous. À priori personne… Ah, si ! Il y a un homme qui fume à l’une des fenêtres. Ça y est… Il nous a vus. Il est stupéfait. Il se retourne… oh non, il appelle quelqu’un. Ils sont deux maintenant. Ils sont très loin, mais il me semble qu’ils se marrent. Je baisse les yeux, honteux. Tout à coup, une voiture de luxe se pointe à la grille. Ni une, ni deux, Blond se dirige vers le portail pour lui ouvrir. Sa démarche est noble et gracieuse, presque cérémonielle. Il ouvre et invite du bras la voiture à entrer dans la propriété de M. Le Marquis. Monsieur descend les marches et c’est lui qui va ouvrir la portière pour les invités. Quatre hommes descendent tour à tour, ils doivent être âgés d’une trentaine à une cinquantaine d’années. Tous sont très élégamment habillés, peut-être sont-ils eux aussi des Nobles, comme Monsieur. Le chauffeur reste dans la voiture, j’en déduis que c’est un employé. Pendant que Monsieur salue ses invités, Blond revient se poster à nos côtés. Puis, les invités viennent à notre rencontre. M. Le Marquis nous introduit : - Mes chers amis, voici nos serviteurs de ce soir. Ils ont tous été choisis par mes soins, j’espère qu’ils sont à votre goût. Ils nous passent en revue du regard, un sourire au coin des lèvres. - Exquis ! lance l’un. - Tu ...
    ... as toujours aussi bon goût ! renchérit l’autre. Ils nous présentent tour à tour leur chevalière et, conformément aux instructions de Monsieur, nous posons un genoux à terre et les embrassons. Je ne peux m’empêcher de penser aux deux hommes qui nous observent sûrement toujours depuis leur nid-de-pie. Ensuite, les invités nous examinent plus en détail. Ils nous font tourner, nous palpent. Ils nous portent la main à la mâchoire pour nous faire lever la tête à droite, à gauche. Chacun de nous est scrupuleusement étudié dans les moins détails. Cela fait déjà cinq ou dix minutes que nous sommes en plein air, exposés aux regards indiscrets, et mon visage vire à l’écarlate. L’un des invités éclate de rire et lance : - Bon, bon ! Je crois qu’il est temps de rentrer, regardez-moi celui ci, il est sur le point d’exploser. Puis il me tapote la joue du dos de la main et me dit comme il parlerait à un enfant : - Allons, tu n’as pas à avoir honte, tu es très beau tu sais ! Je réponds immédiatement : - Merci, Monsieur. M. Le Marquis ouvre la porte en riant et fait signe à ses invités d’entrer. Une fois qu’ils sont tous à l’intérieur, il nous ordonne d’entrer et de mettre les invités à l’aise. Nous prenons leurs vestes et allons les mettre au vestiaire. Lorsque nous revenons, Monsieur invite tout le monde à passer à la salle de réception. Déjà, alors que nous marchons, l’un des invités a la main sur mes fesses qu’il palpe allègrement. - Celui-ci a un cul admirable, il me tarde d’en profiter ! ...
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