Je ne peux pas t'offrir beaucoup
Datte: 29/02/2020,
Catégories:
fh,
amour,
volupté,
massage,
Oral
tutu,
ecriv_f,
Je t’ouvre la porte de chez moi. Entre et assieds-toi. Viens, rien qu’un instant, poser tes soucis et tes petits bobos sur mon épaule. Je veux être ton refuge : amène-moi ton corps endolori par les mille épreuves quotidiennes de ta vie, Apporte-moi ton âme fatiguée des tracas de tous les jours et viens te ressourcer entre mes bras. Je ne peux pas t’offrir beaucoup. Juste une pause tendresse dans ta vie galopante. Un moment où tu déposes au seuil de mon appartement ton armure et tes armes et tu viens te blottir et oublier le monde, rien qu’une heure durant. Je ne peux pas t’offrir beaucoup. Juste une écoute attentive, des caresses : du temps et de l’attention. Viens, étends-toi sur le canapé. Tu poses ta tête sur mes genoux et tu commences par vider ton esprit de ce qui le mine. Parle, fais sortir tout ce qui te tracasse pendant que, doucement, je te masse la nuque, le crâne et les épaules par des effleurements très doux et réguliers. Voilà. Libère-toi, évacue les tensions accumulées au travail ; les angoisses, les rancœurs ; laisse-les filer… Juste pour un instant ; oublie-les ; elles te rattraperont plus tard. Je ne peux pas t’offrir beaucoup. Alors profite de cette parenthèse. Ecoute ! Déjà tes muscles se détendent et ton élocution se fait plus lente. Tu as dit l’essentiel. Sens comme, une fois énoncés, tes soucis s’éloignent un peu et relâchent l’étau qui l’heure d’avant t’étreignait dangereusement. Là… Je sens ton cou souple sous mes doigts et ton pouls bat à un rythme ...
... plus lent. Je plie soigneusement tes lunettes et te masse du bout des doigts les arcades sourcilières, les pommettes. J’aime te caresser autour de la mâchoire, sentir les plis se décrisper. Fais-moi confiance, ferme les yeux et laisse-toi guider par mes mains Je te caresse derrière les oreilles, à peine, comme un souffle ; et toi, tu t’es arrêté de parler sans même t’en rendre compte. Le cerveau est en mode veille et tu te laisses aller au gré du trajet de mes doigts sur ta peau. La sensibilité de ton corps s’exacerbe, tandis que ton esprit s’envole. J’en profite pour dénouer ta cravate. Un à un, je défais les boutons de ta chemise. J’aime l’odeur de ta peau, arrosée d’un nuage d’Hermès. Je commence à bien te connaître : l’emplacement des grains de beauté, la courbure ou la couleur des poils sur ton torse, ce fin duvet sur tes épaules, dans le dos. Je ne peux pas t’offrir beaucoup. Laisse-toi aller, mon amour. Je cale ta tête sur un oreiller et je descends au bas du canapé pour te débarrasser de tes chaussures. Je défais les lacets précautionneusement : une puis deux, te voilà en chaussettes. Je te masses les pieds à travers le fil d’Ecosse. On néglige trop souvent les orteils qui nous portent chaque jour si fidèlement. Détends-toi. Tu peux même t’endormir si tu veux. Je m’enduis les mains d’une huile parfumée et mes paumes se promènent sur ton buste. Sais-tu à quel point je t’aime ? J’aime chaque petit bout de ta peau ; chaque creux, chaque bosse, chaque pli me parle. Je te ...