Kaléidoscope (1/3)
Datte: 22/09/2017,
Catégories:
Partouze / Groupe
... déclenche des soubresauts qui agitent soudain Laure et elle me fait pareil, m'offrant d'indescriptibles sensations qui me font monter de plus en plus haut. Nos langues s'acharnent avec passion, nous procurant des vagues successives de sensations indescriptibles. Je jouis soudain. Je fais ce que je peux pour ne pas crier, mais ce n'est pas facile. Laure jouit à son tour, soudainement, avec force et exaltation. Allongées toutes les deux au sol. Sonnées par notre jouissance. Nous restons de longues minutes à contempler le plafond. Nos mains s'égarent, nos doigts se mêlent. Je me sens bien. Laure aussi. J'aime être avec Laure. Nous sommes si bien ensemble. Mais les meilleures choses ont une fin. Nous nous rhabillons à regret, Laure remet son soutif, dommage. 2. Enquête lyonnaise Le téléphone est certainement assez chargé, maintenant. Laure l'allume, puis va déverrouiller la porte en attendant qu'il démarre. Bien évidemment, il y a un code PIN pour le débloquer, un code que ni Laure, ni moi, ne connaissons. - Qu'est-ce que tu peux en tirer ? - Je vais le connecter à un relais fictif qui va me permettre de l'interroger. Je contacterai ensuite l'opérateur téléphonique pour connaître l'historique de sa localisation et la liste des derniers appels. Le téléphone est posé sur la table, une petite antenne dirigée sur lui. Cette antenne est reliée à un mystérieux boîtier noir, lui-même relié à un ordinateur. La manipulation effectuée par Laure semble étonnamment simple, ou alors c'est ...
... qu'elle est habituée à le faire. Le programme qu'elle a démarré lui permet d'accéder aux données techniques du téléphone, pas aux données personnelles, mais on a quand même le numéro IMSI de la carte SIM, ce qui suffit pour interroger la base de données des opérateurs téléphoniques et connaître ainsi le numéro de la ligne, le journal des derniers appels et l'historique des relais accrochés. Au bout de quelques minutes, j'obtiens son verdict. - Les derniers appels ont eu lieu avant-hier. Trois appels à quelques heures d'intervalle. Toujours vers le même numéro. - Je vois ça, je vais l'appeler. Je sors mon téléphone sans plus attendre. Pas de réseau ! - N'essaye pas, Gaëlle. Ce bâtiment est une cage de Faraday, les ondes ne peuvent pas y entrer et elles ne peuvent pas en sortir. C'est une question de sécurité. Sers-toi de mon téléphone fixe. - D'accord. Mais, je devrais quand même accrocher ton relais fictif ? - L'antenne est ultra directionnelle et la puissance très faible. Ton téléphone ne le voit pas. Je compose le numéro, mais je tombe directement sur le répondeur. Au moins, je connais le prénom de son propriétaire : Antoine. - Il doit être éteint. - Je peux te dire ça, il n'y a qu'à regarder dans la base de données. Quelques clics plus tard, j'ai ma réponse. - Dernier contact hier. Sur un relais au nord de Lyon, le long du Rhône. - Et celui d'Olivier ? - Même relais. Il s'est coupé un peu plus tard. - Je vais aller faire un tour là où l'on a retrouvé Olivier, j'y trouverai ...