1. Les récits de Sandie - N° 4


    Datte: 08/03/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... pression contre mon corps. Je sentais que je cédais, mon corps s’ouvrait. Je respirais plus vite. Je le regardais. Son visage était crispé, il semblait accentuer ses efforts. Çà s’est fait d’un seul coup, mon corps venait de céder. Le plus dur était passé, je n’avais plus besoin de me tenir ouverte. Je ramenai mes bras sous ma tête. Je me surpris à gémir alors qu’il s’allongeait en partie sur moi et qu’il accentuait la pénétration. Je fermais les yeux. Je sentais cette gêne agréable d’être ouverte et pénétrée. Il n’y avait aucune douleur réelle. Il bougeait doucement, en partie allongé sur moi. IL me tenait par les épaules ou les hanches. Sa respiration était forte. De temps en temps, il restait immobile, voulant faire durer le plaisir certainement. Après avoir déplacé les cheveux, il léchait mon oreille. C’était bon, j’étais excitée, je le sentais en moi. Ses mouvements étaient lents. Il se contentait d’appuyer plus ou moins fortement et de relâcher. Nos deux respirations ce confondaient. J’aurais voulu me toucher, passer ma main sous moi et caresser mon sexe. Arriver à l’orgasme plus facilement. Catie Alain et Roger m’avaient dit qu’une pute ne doit pas jouir. Pour moi, la jouissance, l’orgasme n’est pas seulement dans le ventre dans le sexe le corps. Il est aussi cérébral. Un inconnu me sodomisait sur la couchette d’un camion. Il suffisait que j’ouvre les yeux, que je regarde, je le sentais en moi, je l’entendais souffler, gémir. Il allait plus vite, plus fort, je ...
    ... tournais la tête, je voulais voir le visage de celui qui me sodomisait au moment où il allait jouir de moi, de mon corps. Lui aussi voulait voir mon visage. Il me tenait par les cheveux presque avec violence maintenant. J’avais l’impression qu’il voulait me faire mal. Puis cela dura une fraction de seconde comme une décharge électrique. Il jouissait me serrant, il me faisait mal. Une petite brulure naissait et mourait très vite loin dans mon corps entre mes reins. Je me suis mise à trembler sans pouvoir me contrôler, l’orgasme traversait mon cerveau, en même temps qu’il contractait mon ventre. J’aurais aimé pouvoir rester couchée sur le ventre avec lui dans mon corps, m’endormir un moment. Le sentir sur moi, sentir son sexe vivre en moi. Chacun de nous reprenait une respiration normale. Il se retira de mon corps avec beaucoup de douceur en me demandant si j’allais bien. Il me tendit une boite de kleenex. Je pris trois à quatre mouchoirs pour m’essuyer. Il se rhabillait et m’aida à descendre de la couchette. Je me rhabillai à mon tour. Il voulait me revoir, me demandais mon adresse, mes numéros de téléphone. Je lui expliquais que ce n’était pas possible. Je le quittais après un dernier sourire et un dernier merci. Je revenais vers la voiture et je reprenais ma place aux côtés de Catie. Aussitôt, la voiture redémarra et reprit l’autoroute en direction de Marseille. Catie me sourit et demanda : - Alors ça c’est bien passé ? Raconte ! Je lui tendais les trois billets de cinquante euros ...
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