Initiation aux hommes
Datte: 12/03/2020,
Catégories:
hh,
hplusag,
jeunes,
oncletante,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
intermast,
Oral
hsodo,
init,
confession,
oncle,
Gay
Marié depuis près de vingt-cinq ans, je mène une vie notoirement « bourgeoise », reproduisant consciencieusement celle de mes parents, et probablement, à peu de chose près, celle de mes grands-parents. Résolument hétérosexuel – le contraire n’est même pas imaginable –, père de trois enfants, j’entretiens depuis dix ans une relation extraconjugale avec une femme divorcée de mon âge, sans que nous envisagions de changer nos situations maritales. Bref, la vie aurait pu continuer à se dérouler dans cette confortable organisation où l’apparence reste la pierre de touche de la vie en société. Tout aurait pu effectivement continuer à se dérouler dans le cocon protecteur des accommodements bourgeois, sans l’arrivée de Loïs. Neveu par alliance, Loïs a fêté cet été ses dix-huit ans, quelques jours après les résultats d’un baccalauréat qu’il a réussi sans mention ni trompette. Comme pour le sauteur en hauteur franchissant un mètre quatre-vingt-dix, la barre a légèrement frémi mais sans tomber, le saut a été validé. De mes neveux, Loïs était probablement celui que je connaissais le moins. Je l’avais rencontré à quelques fêtes familiales sans lui prêter une attention particulière. J’avais juste de lui l’image d’un pré-adolescent blondinet, plutôt timide, avec de grands yeux noisette cachés par une frange soigneusement entretenue. Plutôt grand, un peu gauche et… je crois qu’à quelques jours de son arrivée chez nous, j’aurais été incapable d’en dire davantage sur lui. Le bac en poche, ...
... il a opté pour une école d’art appliqué et de photographie en région parisienne, et ses parents nous ont appelés pour nous demander de l’héberger quelques temps, en dépannage, avant de lui trouver un logement sur Paris. Notre appartement jouxte le château de Versailles et le départ progressif de nos enfants pour des raisons professionnelles a libéré plusieurs chambres. Il y a deux mois, nous avons vu arriver notre nouveau pensionnaire. J’ai été surpris en lui ouvrant la porte. À vrai dire, j’aurais eu du mal à le reconnaître. Il a conservé son allure d’adolescent évanescent et cultive un look androgyne d’artiste en quête de personnalité. Son mètre quatre-vingts longiligne, tendance brindille, est enfilé au millimètre près dans un jean slim « feu de plancher » qui laisse apparaître des boots de cuir verni. Une chemise bleu-ciel, un peu ample sous un cosy gilet rayé, et un feutre trônant au-dessus de sa frange châtain complètent un look plutôt inhabituel dans la famille. Loïs s’est installé depuis trois semaines dans la chambre que nous lui avons réservée. Extrêmement silencieux, discret et effacé, il est difficile de reprocher quoi que ce soit à ce nouveau colocataire. Pendant plusieurs semaines, je n’ai pas vraiment fait beaucoup attention à lui, jusqu’au jour où je l’ai vu de dos se diriger vers la salle de bain. Il était en peignoir et le léger balancement de sa démarche associé à ses cheveux clairs ont attiré mon attention. J’avais l’impression de voir marcher une jeune ...