1. Chroniques Saphiques. (3)


    Datte: 14/03/2020, Catégories: Lesbienne

    ... cuisse de faisan quand la capitaine des gardes entra dans le salon. — Votre grâce veuillez m’excuser mais votre bourreau Drack voudrait vous parler. — En plein repas ? Qu’a t’elle à me dire de si important qui ne puisse attendre pour me déranger de la sorte ? Dis-lui que je la verrai demain ! — Pardonnez-moi ma reine c’est ce que je lui ai dit, mais elle insiste et dit que c’est extrêmement important et elle ne veut le dire qu’à vous. — Soit ! Fais-la entrer. La capitaine disparu, laissant bientôt place à Drack qui arriva en trombe à demi courant. Elle posa un genou à terre immédiatement et baissa la tête. — Ma reine faut m’pardonner d’vous embêter en plein repas, mais j’ai réussi à faire parler l’espionne ! — Voyez-vous ça ! Vas-y je t’écoute, j’espère pour toi que cela en vaut la peine. — Ma reine vot’ soeur la princesse Lyne, l’est vivante, l’est en Nostria et... Saphilia se leva d’un coup lâchant sa cuisse de faisan. — Ma soeur vivante? Un rictus nerveux se dessina sur son visage. — Cette petite peste de traitresse est vivante? Où est-elle? En est tu sûre ? — Elle s’rait du côté d’la capitale de Nostria, Altharne, dans une villa qu’elle habiterait. Un faux nom qu’elle aurait. Mina. — Pourquoi ne l’ai-je pas sû plus tôt, mes propres espionnes ont été incapables de me ramener ce genre d’information. Lilithia a encore une longueur d’avance sur moi. Ma soeur sera bientôt sa prisonnière si elle ne l’est déjà. Je dois réfléchir à tout ceci. Bien Drack, je dois dire que tu me ...
    ... fais plaisir, et tu as enfin couvert ton oeil. Delphine vous donnerez dix pièces d’or à Drack. — Oui ma reine. — J’vous remercie ma reine. — Maintenant laissez-moi. Plus personne ici à part mes danseuses ! Delphine ? wywjjsc — Oui ma reine je les fais entrer. Quelques instants après, deux musiciennes entrèrent, l’une avec une cithare, l’autre avec de petites percussions. Derrière elles apparurent deux créatures à la peau matte, aux cheveux longs d’un noir de jais, toutes deux habillées à l’identique, une sorte de soutien gorges en soie retenant deux paires de seins hauts, ni petits ni gros, une jupe longue ouverte sur un côté jusqu’à mi-cuisse, une ceinture d’anneaux d’argent et d’or sur une taille fine mais sur de bonnes hanches généreuses, un nombril percé sur un petit ventre gracile, des bracelets d’or à chaque cheville et à chaque poignet, de magnifiques motifs peints au henné sur les mains et les pieds, un petit rond rouge sur le front entre les sourcils. Les deux femmes se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, et Saphilia aurait été en grande difficulté pour les différencier si l’une n’avait eu des vêtements de soie oranges et l’autre bleus. Leurs visages ovales étaient fins et malgré une jeunesse apparente, laissaient paraître une certaine maturité. Deux yeux en amandes aux iris noires, un nez fin légèrememt bombé sur l’arrête, des narines ouvertes, une grande bouche bien dessinée surlignée de crayon bleu. Deux rares beautés. Saphilia en était bouche bée. Les deux ...
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