1. Violaine, souvenirs d'antan


    Datte: 16/03/2020, Catégories: fh, fhh, hplusag, couleurs, extracon, cocus, Collègues / Travail grossexe, boitenuit, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, confession, nostalgie, coupfoudr, amourcach,

    ... incommensurable, l’écho de sa déclaration me revenant en boucle. Il m’aimait, il m’aimait comme un fou. Il me voulait, il me baisait, et j’ai joui encore et encore, jusqu’à l’épuisement, jusqu’à dormir avec lui, sans toucher à notre café. À son réveil, il s’est montré à nouveau d’une immense tendresse, me répétant qu’il m’aimait, comme un enfant répète un mot qu’il vient de découvrir. Son œil émerveillé et la chaleur de son corps n’ont cessé ce soir-là de me transporter, jusqu’au bout de la nuit. Nous sommes partis ensemble à Seattle pour y vivre quatre ans, cinq années faites d’un bonheur parfait, d’une communion de tous les instants. J’avais quitté la France un mois après notre première relation, le ventre plein d’une nouvelle vie conçue dès le premier jour dans l’ivresse de l’abandon. Notre petite fille est née en pleine forme, entourée par l’amour de ses parents. J’avais l’impression que plus jamais je ne reviendrais en arrière, que notre bonheur était éternel. Mais rien ne dure jamais aussi longtemps que les impôts. Ça a commencé à déraper lorsque Laure avait quelques mois. Edmond me montrait un respect grandissant, celui qu’on doit à une maman ; j’aurais aimé qu’il me manque de temps en temps de respect, justement. Qu’il oublie que j’étais une jeune maman pour me traiter comme une femme, comme sa femme. Qu’il exige que je le suce, qu’il m’écarte les cuisses pour me sauter, qu’il me regarde avec envie, qu’il me baise. Ça me manquait de plus en plus. Je m’en suis ouverte ...
    ... à lui quand la coupe était presque pleine, mais il m’a avoué qu’il ne pouvait pas, qu’il avait peur de mon corps, que je n’étais plus seulement sa femme mais aussi la mère de sa fille. Placer son sexe là où notre enfant avait suivi son chemin vers la vie lui était devenu insupportable. Ne plus sentir son désir enflammé, c’est ça qui pour moi était devenu insupportable. Nous étions revenus en France, à Lyon, depuis trois mois. Laure était chez ses grands-parents pour deux semaines. Edmond, qui avait pris un poste de DG dans un autre cabinet, était parti en déplacement à l’étranger. Je travaillais à mi-temps dans une agence régionale où je me faisais draguer allègrement par plusieurs collègues et par les clients. Ça m’amusait au début, ça a fini par me monter à la tête. Un soir j’ai accepté une invitation à dîner. Je savais ce que ça voulait dire dans la tête du client qui m’avait invitée. Un gars d’une soixantaine d’années, bien de sa personne, mais doté d’un regard sournois, du genre qui ne dit pas ce qu’il pense. Il lorgnait mon décolleté et ne se gênait pas pour mater aussi mes fesses. À chaque fois que j’allais le voir, ça m’agaçait. Mais ce soir-là, alors que rentrer pour être seule à la maison ne me disait rien, j’avais accepté son invitation juste pour ça. Je voulais sentir la convoitise dans le regard d’un homme, le voir me désirer, le voir bander pour moi, le voir tenter de me séduire. Et peut-être me laisser faire, pour une fois. C’était en effet un sacré salaud. Dès ...
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