1. Monstrueuse - Les voyages forment la jeunesse


    Datte: 24/09/2017, Catégories: fh, laid(e)s, amour, intermast, policier,

    ... pour une heure.— Dommage pour moi, je me serais bien arrêté pour un petit pipi. Finalement, nous nous sommes arrêtés dans un sous-bois un peu plus loin. Le temps était dégueulasse et il pleuvait comme vache qui pisse. — À Bricquebec, il y a un petit café qui reste ouvert jusqu’à dix heures. On pourrait peut-être s’y arrêter pour y casser la croûte.— Comme discrétion y-a mieux, tu crois pas ? On pourrait peut-être aussi s’arrêter chez les flics et dire « Coucou, c’est nous que v’là » et leur filer en prime nos cartes d’identité. Ce serait une bonne idée, tu ne crois pas ?— Bricquebec c’est quand même à 25 kilomètres de là où nous allons.— Et personne ne te connaît, toi, là-bas ?— Tu parles, j’étais gamine, personne ne se souvient de moi.— Comme tu voudras ma biche mais je ne trouve vraiment pas ça très prudent. En plus une voiture des Ardennes en Normandie, forcément, ça fait désordre.— Ou alors, on va jusqu’à Cherbourg, on mange un bout et on revient.— Ben voyons ! Mais tu penses qu’à bouffer toi, ma vieille. Je te signale quand même que nous avons tout ce qu’il faut dans le coffre. Et puis d’abord, on y a longuement réfléchi toutes les deux, tout est bien pensé, calculé, préparé, organisé, on ne change pas notre plan initial.— (Mathilde, se retournant vers moi). Tu vois Pascal, avec elle, je n’ai jamais le dernier mot.— C’est une femme de tête, mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime.— Ouais. Mais, si tu te laisses trop faire, elle va te mener par le bout du nez… Flutte, en ...
    ... plus la voiture prend l’eau.— Bon Mathi, puisque tu as décidé d’être désagréable, je passe derrière retrouver mon chéri. Annick est sortie dehors au plus mauvais moment alors que la pluie redoublait d’intensité. Elle s’est absentée une minute et, lorsqu’elle est revenue s’asseoir près de moi, elle était archi-trempe. Je l’ai frictionnée de tous les côtés, j’ai retiré son pull et lui ai prêté le mien et elle est venue s’allonger doucement contre moi, mes doigts coquins glissés discrètement sur sa peau. Elle adorait que je la touche, elle adorait que mes doigts parcourent son corps, qu’ils explorent chaque centimètre de sa peau. Elle s’abandonnait totalement à toutes mes caresses. — Alors les amoureux, vous n’êtes pas très bavards.— C’est vrai que l’amour rend égoïste. Et toi Mathilde, tu n’es pas amoureuse ? Ai-je demandé.— Euh moi, moi, ce sont plutôt des amours à sens unique. J’ai été très amoureuse… mais de garçons qui m’ignoraient. Alors pour le moment, je suis, disons… asexuée… comme ta chérie avant de te connaître.— C’est triste !— Mathilde était un peu jalouse la première fois qu’elle m’a vue avec toi, intervint Annick, c’est pas vrai choupette ?— Si c’est vrai— Et maintenant, t’es toujours jalouse ? Demanda Annick.— … encore un petit peu, à la fois parce que j’aimerais bien être à ta place et aussi parce que j’aimerais garder ma copine pour moi toute seule. Annick, s’adressant à moi : — Au départ nous étions deux des âmes solitaires, pour des motifs différents, mais au ...
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