1. Sale journée de comptables


    Datte: 18/03/2020, Catégories: f, fh, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation fgode, humour,

    ... en train de se tripoter le bouton le soir : — Oh monsieur Olivier, oh oui, c’est votre langue qu’il me faudrait là… Ce type est mon Belzébuth. Le mien, attitré. Tout dévoué à faire de ma vie un enfer. — Bonjour vous deux ! Quand on parle du démon… — Vous allez bien Nadine ?— Très bien monsieur Oliver, et vous ?— Ma foi, on ne peut mieux ! C’est votre sourire du matin qui me met de bonne humeur, Nadine !— Oh, monsieur Olivier, vous me gênez ! C’est gentil mais vous me gênez. J’hallucine. Dégoulinant de mièvrerie. La dodue doit se sentir promue d’un coup au rang de Miss Ronde 2008 ! Purée, le phare qu’elle se pique. Elle doit se liquéfier sur sa chaise ! Effarant. — Et vous Bertrand, ça va ? Vous avez une petite mine, on dirait. J’ai la mine que je veux. — Non, du tout, je vais bien, merci. Un peu de fatigue, sans plus. Un miracle. Dieu, je t’en prie, envoie-moi un miracle, maintenant. Une météorite qui l’aplatisse devant mes yeux. Ou bien alors un coup de tonnerre. Oui, voilà, un bon coup de foudre de derrière les fagots qui le pulvérise. Atomisé l’adonis. Qu’il ne reste plus que ses pompes anglaises fumant sur la moquette ! Je ne fais plus de rêves érotiques, je rêve que ce type trépasse, c’est bien plus jubilatoire ! — Tant mieux, tant mieux. Dites, ne prévoyez rien pour ce midi. Nous déjeunons ensemble tous les quatre. Je vous invite. C’est complet. Si la Nadine fait un commentaire sur sa générosité, je l’étrangle avec son foulard Hermès. Quelle mouche le pique, n’empêche ...
    ... ? Il ne nous invite jamais. J’aime pas ça. Ça sent la mauvaise nouvelle. Tous les quatre… tiens, c’est vrai, où est Trudy ? Elle devrait déjà être là, il est passé neuf heures. Elle va arriver, je le sens, mes mains deviennent moites. Mon sixième sens ne me trompe pas. — Bonjour Nadine. Quelle circulation ! J’ai cru qu’on… que je n’en sortirais jamais. Pas de salutation pour moi. Même pas un regard. J’ai l’habitude. Qu’ai-je fait pour devenir à ce point incolore, inodore, insipide ? Peut-être l’ai-je toujours été, au fond… peut-être un truc dans les gènes… — Oh, désolée Bertrand, je ne vous avais pas vu. C’est vrai que vous êtes dans un mauvais angle de la pièce. C’est là tout le drame de ma vie. Toujours dans un mauvais angle. — Pas d’offense, Trudy. Quelqu’un veut un café ? oooOOOooo Mon Dieu quel stress ! Encore heureux que je sois venue plus tôt. Si j’osais… Oh et puis zut ! je file le courrier à Bertrand. C’est pas pour ce qu’il y a. Quoique… Avec son caractère, celui-là… Mais tant pis, je suis trop sous pression. Sans ça, je n’arriverai jamais à sortir les résultats pour monsieur Olivier. Allez, aujourd’hui, je m’y tiens. Pas un bonbon avant dix heures ! Et pas de chocolat. Pas le moindre petit bout ! Ma petite Nadine, on va prendre ce régime à bras-le-corps et perdre ces foutus kilos, ok ? Il faut que j’en informe Trudy, qu’elle puisse me surveiller. Une méthode révolutionnaire. Maigrissez tout en mangeant à votre faim ! Moui, enfin, la pub peut dire ce qu’elle veut. ...
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