1. Douce Aurore


    Datte: 18/03/2020, Catégories: fh, ffh, jeunes, couple, vacances, hotel, douche, Oral initff, couple+f,

    ... seule fois, à moi, rien qu’à moi. Je me suis mis aussi à pleurer devant tant de détresse, me disant que, décidément, j’étais un sacré con. Après quelques excuses, j’ai enfin réussi à lui arracher un sourire avant de lui torturer à nouveau l’entrecuisse. Nous avons passé un temps fou au lit à nous aimer, comme si rien d’autre n’existait. Nous sommes restés ensemble pour le reste de l’année universitaire, ne ratant jamais une occasion de nous envoyer en l’air. C’était à chaque fois un émerveillement que de la voir nue, offerte, si amoureuse finalement. Je connaissais chaque parcelle de sa peau, ses odeurs, ses ardeurs, ses folies. Elle avait exploré mon corps dans ses moindres recoins, sans aucun tabou. C’était du sexe pur, de l’amour au sens physique dans toute sa plénitude. À cette époque je voulais encore profiter de la vie, vivre des expériences, ne pas me fixer. Aussi, si j’avais bien quelques sentiments pour elle, je me refusais à en faire cas, ou même à le lui dire. Elle me répétait à l’envi qu’elle m’aimait ; je ne répondais pas. Elle faisait des projets d’avenir que j’éludais. Je n’avais pas en tête de projet à long terme, juste celui de réussir mes études et de m’éclater. Son corps convenait à mes besoins, et j’étais assez fier de l’exhiber. Je devais faire des jaloux, et ça me remplissait d’aise. Elle me donnait tout ce qu’elle avait, je ne lui donnais que ma queue. J’étais un vrai con, mais je l’ai réalisé plus tard seulement. L’année suivante je suis parti aux ...
    ... États-Unis poursuivre mon cursus. Loin des yeux, loin du cœur. À l’époque, il n’y avait ni portables, ni réseaux sociaux. Je me suis tapé tout ce que je pouvais de coquines et de chaudasses. J’ai vécu là-bas mes premières partouzes, mes premières orgies, et j’ai un peu oublié Aurore. Pas son corps, non, que je savais plus beau et plus exquis que tous ceux dont j’avais pu profiter, mais son âme, dont en réalité je me préoccupais très peu. Nos entretiens téléphoniques étaient de plus en plus courts. Elle appelait d’une cabine, et neuf fois sur dix d’ailleurs je n’étais pas là pour décrocher. Je n’avais pas envie de lui raconter, de perdre du temps que je pouvais utiliser pour m’amuser ; alors je faisais le distant, le mec qui s’en fout. Et ainsi j’ai détruit notre histoire, comme un âne. À mon retour, elle m’attendait à l’aéroport. Elle a tout de suite vu à mon regard et à mon attitude en général que c’était terminé. Une fin piteuse et minable. Je m’en suis voulu, mais bien plus tard. J’ai su qu’elle avait épousé un connard après ses études, qu’ils ont eu des enfants, mais rien de plus. Et pourtant, j’ai pensé souvent à elle. Je me disais souvent, en voyant une très belle femme, qu’elle ne pouvait égaler Aurore, la douce Aurore. Je me disais souvent quand des femmes s’offraient à moi que jamais aucune ne s’offrirait comme elle l’avait fait avec moi. Aurore, c’était la douceur, mais aussi la sincérité, le don absolu, et une beauté parfaite. Trente ans après, nous allions donc tomber ...
«1...345...11»