1. Suis-je une salope ? (6)


    Datte: 20/03/2020, Catégories: Hétéro

    ... vide. Il me caressait toujours par derrière ; l’orgasme me gagnait, et lorsqu’il plaqua sa main sur ma bouche, mes yeux roulèrent et je me lâchai sur ses doigts dans un râle qui n’a pas pu être complètement étouffé. Mes jambes flageolaient, j’étais en sueur, haletante ; je ne savais plus où j’étais. Il me retint dans ses bras un moment pour m’empêcher de tomber. Il ne me lâcha que lorsque mes jambes purent de nouveau faire leur travail. J’étais en train de lui donner un mouchoir pour qu’il s’essuie les doigts lorsqu’on entendit la vendeuse s’adresser à nous derrière le rideau. ― Euh... Veuillez m’excusez Messieurs-Dames, mais si vous avez terminé votre essayage, pourriez-vous sortir de la cabine, je vous prie ? Des clients attendent leur tour. ― Euh... Oui, oui, j’ai fini, l’informai-je en remettant mes affaires. Je prends la robe, de toute façon. Je sors tout de suite. Je me changeai en quatrième vitesse, et sortis de la cabine avec la robe sur le bras, suivie de près par Frantz. À cet instant-là, dans la boutique, toutes les conversations s’arrêtèrent. Je sentais les regards dirigés vers moi, regards que je n’osais pas affronter tant j’étais rouge de honte, malgré ma satisfaction. Je payai la robe à la caissière qui était aussi pivoine que moi, et nous sortîmes à toute vitesse avec mon achat. Je savais que j’allais devoir attendre un petit moment avant de remettre les pieds dans ce magasin, moi. Nous marchions dans la rue avec Frantz lorsque mon portable se mit à sonner ...
    ... : c’était Denis qui m’appelait. Qu’est-ce qu’il voulait encore ? Quoi qu’il en soit, je devais répondre pour le savoir. ― Tu veux bien m’excuser une minute ? demandai-je à mon accompagnateur. ― Je t’en prie. Je m’éloignai un peu de lui en décrochant. ― Oui, mon cœur ? dis-je machinalement, bien que je n’étais pas si heureuse que ça de l’entendre. ― Salomé, il faudrait que je te parle immédiatement ! me dit-il d’un ton grave. T’es chez toi, là ? ― Oh là, oh là, une minute  ; qu’est ce qu’il se passe ? Eh non, je ne suis pas chez moi. Tout à coup, une grande inquiétude m’envahit. Était-il au courant de mon adultère ? Avais-je commis une imprudence ? M’avait-il vue sortir de la cabine d’essayage avec Frantz ? Se doutait-il de ce qu’on venait d’y faire ? Non, impossible, nous n’étions pas dans le même quartier, et surtout pas dans la même ville. ― Je suis en route pour chez toi ; tu peux y être dans peu de temps ? Il faut que je te parle. ― Attends, calme toi, je suis occupée, là. Qu’est-ce que t’as à me dire de si important ? m’impatientai-je. ― Je ne peux pas le dire au téléphone ; j’ai besoin de te voir au plus vite. S’il te plaît… ― Bon, OK, j’arrive, soupirai-je, déçue de devoir interrompre ma séance shopping. Je t’aime ! lâchai-je sans le penser. ― Je t’aime. Je raccrochai et retournai vers Frantz. ― Navrée, mais je dois rentrer chez moi au plus vite : je crois que j’ai une obligation qui vient de me tomber dessus. ― Il y a un problème ? ― Non, rassure-toi... Enfin, je ne ...